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Tas de bois
dans les monts du Forez
dehors...
Chaudabrit, Roche (cliché J. Barou, 26-03-2017)
Chaudabrit, Roche (cliché J. Barou, 26-03-2017)
Marcilly-le-Châtel (cliché J. Barou, 12-02-2017)
bien rangé
très bien rangé
ou
en vrac sous le "chapit"
Les
tas de bois
Bûches
bien empilées sous un auvent ou en vrac sur le communal,
les tas de bois qui parsèment les hameaux des monts du
Forez ont tous leur charme.
Pourtant le temps des garnasses est
passé. Jadis les paysans tiraient partie de ces pins
- les garolles - qui occupaient
les terrains pauvres.
Ils en coupaient régulièrement les branches.
Les fagots s'empilaient dans les cours et près du fournil
du boulanger.
Dans le pays de vigne, les maigres sarments payaient leur tribut
au chauffage.
Bien secs, il n'y a rien de mieux pour allumer la chaudière
:
un feu clair, pétillant mais bref.
Chaque chapit avait donc sa
provision de bûches et de fagots.
Et les outils allaient de pair : la hache et le plot pour fendre
les bûches,
le coin et la masse pour les plus rebelles et la sétoune
près de la boge de
pommes de pin. La jolie chiorelle,
une fleur de bois,
fait merveille pour enflammer la cheminée.
Elle sert aussi de baromètre : fermée c'est la pluie,
ouverte
le grand beau. De la pure poésie.
Le chauffage au bois revient en grâce. Les tas de bois se
multiplient.
Dans la cheminée le feu ronfle, craque, jette quelques
bialotes pour le plaisir.
Il réjouit autant qu'il chauffe et éclaire. En plus,
il y a l'odeur de la résine.
Et, cela arrive aussi, celle de la fumée.
En somme, quelque chose des temps anciens de La
guerre du feu.
Joseph
Barou