
(cliché J. Barou)
Bannière
de saint Isidore
Bannières
villageoises
Isidore,
Roch et Vincent
sont trois bons compagnons. Ils habitent nos églises foréziennes.
Ces trois saints du peuple paysan viennent du midi, pays du beau
temps.
Isidore de Madrid
préside aux labours et se fête en mai.
Avec
de son chien, Roch de
Montpellier, veille sur le troupeau. On l'honore
le 16 août.
Enfin Vincent, le diacre martyr de
Valence,
règne sur le vignoble.
Le 22 janvier, pour sa fête les caves sont pleines.
Le village avait beaucoup à leur demander.
Les champs, les vignes et les bêtes sont à la merci
de tant de calamités possibles :
sécheresse ou déluge, gel, grêle, épidémie
Chacun
d'eux a sa milice, toute pacifique et qui porte le beau nom de
confrérie.
Et son drapeau, une riche bannière
: lourde de fils d'or, de soie cramoisie,
de broderies, franges, cordons et glands.
Elle coûtait cher mais elle portait la fierté de
la paroisse.
Sa hampe lisse comme un manche d'outil réclamait un homme
solide
aux mains rudes pour la promener.
Fêtes ou funérailles,
la bannière suivait toutes les processions.
Aujourd'hui, suspendue dans un coin de l'église, elle ne
sort plus.
Vivotent encore quelques confréries.
Une occasion de partager une brioche et de boire un coup entre
vieux amis.
Mais le temps des bannières est bien passé.

saint
Isidore
|

saint
Roch
|
(clichés
J. Barou)
(cliché J. Barou)
saint
Vincent (Lézigneux)

(cliché
J. Barou)
saint Isidore (Essertines)

(cliché
J. Barou)
saint Isidore
(Verrières)

(cliché J. Barou)
saint Roch

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saint
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(cliché J. Barou)
Immaculée conception (Pommiers)
Saint
Eustache et saint Vincent :
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(clichés J. Barou)
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