
(clichés J.Barou)
Les ponts de Montbrison
Il dévale de Gourgon notre Vizézy,
par l'âpre Guillanche, le val
des moulins.
Entrons en ville. Il faut des ponts.
Commençons par la jolie passerelle
ornée d'une glycine
au n° 7 du quai des Eaux-minérales.
Le kiosque qui abritait la Fontfort a disparu, le nom est resté.
Le pont Saint-Louis a quelque chose
de royal et de solide comme le Pont-Neuf.
Il remplace un étroit Pont Rouge qui était près
de la porte des chaînes.
Le plus pittoresque : deux arches, une pile et contre-bec,
jadis une croix sur le parapet, voici le pont
d'Argent ou d'Ecotay.
Il servait aux vignerons et journaliers
du quartier de la Vacherie ou de
la Porcherie - comme on voudra -
pour aller à la Tupinerie
où se trouvaient drapiers et orfèvres.
Près de la rue des Prêtres, le pont sacré,
celui de Notre-Dame
mène le peuple fidèle à la collégiale.
En dos d'âne, avec des marches, le plus poétique
reste le Petit-Pont.
Certains le nomment affectueusement la Poncette.
Il fut payé par Denis Turnel, ou Trunel - sait-on ? -,
un financier pour son usage.
Aujourd'hui, il est à tous. Mais le vieux logis voisin
a disparu. Dommage !
Le Grand chemin de Forez passe le pont
de l'Hôpital ou Sainte-Anne.
Son parapet portait des boutiques.
C'était le pont des voyageurs et des pèlerins.
Enfin, le pont Saint-Jean. Très
élargie maintenant, il mène à la place,
ancien lieu des fêtes et
des exécutions.
Au-delà c'est le faubourg. Le Vizézy peut flâner.
Joseph
Barou

(clichés J.Barou)
La
jolie passerelle au n° 7

(clichés J.Barou)
Le pont Saint-Louis

(clichés J.Barou)
Le
pont d'Argent

(clichés J.Barou)
Le
pont Notre-Dame

(clichés J.Barou)
La Poncette

(clichés J.Barou)
Le
pont de l'Hôpital