
Talus
fleuri à Luriecq
(cliché J. Barou)

à Farnay
(cliché
J. Barou)

ou
à Sainte-Croix-en-Jarez
(cliché
J. Barou)
Villages
fleuris
Il
n'y a pas de hameaux foréziens sans quelque charme, caché
ou non.
Chez nous, d'ailleurs, il faut dire "villages"
pour ces poquets de maisons semées dans la campagne.
Chacun a sa part de beauté et de poésie.
Vieille croix, bachat de granit, rustique four à pain,
puits et,
parfois, pour les mieux lotis, petite chapelle.
Une vieille porte, un grand toit couvert de tuiles rondes,
un arbre
vénérable, un jardin enclos de pierre sèche
ou une simple mare aux canards embellissent les plus modestes
Mais
il y a aussi, par-ci par-là, des villas prétentieuses,
des haies de thuyas tirées au cordeau, des arbustes exotiques.
Et ne parlons pas des grands hangars agricoles, des pneus
et du plastique noir des ensilages
Nécessaires, bien
sûr, mais sans grâce.
Heureusement,
bien souvent, les habitants soignent leur "village".
Le communal est tondu, le tas de bois bien rangé, la croix
fleurie.
La rose trémière égaie le vieux muret. Et même
l'iris, la fleur noble,
daigne s'installer.
Sur le talus, la fleur se drape, haute et grave,
dans ses velours violets,
défendue par les vertes épées de ses feuilles (1),
dit le poète.
Sorti d'un chapit, un objet d'autrefois
-
charrette ou charrue devenue inutile -
apporte un brin de nostalgie
J.
B.
(1)
Louis Mercier, Les Petites Georgiques.

riche parure d'hortensias
à Gumières
(cliché
J. Barou)

un
grand toit couvert de tuiles rondes...
(cliché J. Barou)

puits
dans la Plaine
(cliché
J. Barou)

bachat
à Gumières
(cliché
J. Barou)

Malleray
(cliché
J. Barou)

un
arbre vénérable
(cliché J. Barou)

maintenant
inutile...
(cliché J. Barou)

(cliché J. Barou)
L'iris
La fleur
se
drape, haute et grave, dans ses velours violets,
défendue par les vertes épées de ses feuilles...

Somptueux
massif
(Essertines-en-Châtelneuf)
(cliché
J. Barou)

(cliché J. Barou)
*
*
*
|