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De
Montbrison à Aoste et de Neuchâtel à la Mure
l'aire du franco-provençal touche trois pays : France, Suisse
et Italie.
On y parle des patois de la même famille.
A
400 km de Montbrison, en 1826, Jean-Baptiste Cerlogne
naît dans le hameau de Cerlogne dépendant de la commune
de Saint-Nicolas (Aoste).
Le
jeune Jean-Baptiste est d'abord ramoneur et domestique de restaurant
en France puis cuisinier au grand séminaire d'Aoste avant
de devenir prêtre.
En
1855 il compose l'infan prodeggo, la première poésie
en patois valdôtain.
Il publie ensuite un dictionnaire de patois, une grammaire...
Il s'agit d'un véritable félibre qui a eu une grande
influence sur tous ceux
qui ont ensuite étudié les patois franco-provençaux
de la vallée d'Aoste.
Tombeau de l'abbé Cerlogne à
la porte de l'église de son village natal.
Tout
près, dans l'ancienne mairie, un petit musée évoque
sa personnalité
et son oeuvre.
Buste
de l'abbé Cerlogne
(panneau explicatif sur la façade du musée
Cerlogne, à Saint-Nicolas)
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Chez
nous, un livre de lectures en usage autrefois
dans les classes primaires des écoles de la vallée
d'Aoste
célèbre le naïf poète patoisant.
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Autres
pages consacrées au patois :
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Barou
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