Ce travail fait suite à une
étude qui présente des aspects de Montbrison pendant
une longue période, de 1848 à 1914, où la ville
paraissait assoupie. Elle effectuait une lente transition entre l'Ancien
Régime qui subsistait encore sous beaucoup d'aspects et des
temps plus modernes. La démographie stagne, l'industrialisation
est manquée, la ville reste plutôt conservatrice. Quelle
est, à la veille de la Grande Guerre, la situation des deux
principales artères commerçantes de la ville : les rues
Tupinerie et Saint-Jean ?
Il ne s'agit pas d'en faire l'histoire mais plutôt de donner
une sorte de photographie, à un moment donné : 1910-1911.
Quel était l'aspect du quartier ? Qui en étaient les
habitants ? Quelles activités exerçaient-ils ? Comment
se composaient les familles ?
Nos principales sources de documentation ont été les
résultats des recensements de Montbrison, les articles et publicités
des trois journaux locaux de l'époque : le Journal de Montbrison,
Le Montbrisonnais et l'Avenir montbrisonnais ainsi que
les cartes postales anciennes.
Nous essayerons de repérer les changements et d'esquisser des
comparaisons avec la situation actuelle tant pour le bâti que
pour la vie des habitants. Finalement, la rue Tupinerie et la rue
Saint-Jean sont-elles représentatives de la ville à
la Belle Epoque ?