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Francisque Ferret

(22 décembre 1984)

Francisque Ferret
(1922-2007)

Vice-président de la Diana

                                            par Claude Latta

Francisque Ferret, notre vice-président, est mort accidentellement à Montbrison le 23 mai 2007, à l'âge de 85 ans. J'ai eu l'honneur, comme historien et ami, de lui rendre hommage, dans l'église collégiale Notre-Dame d'Espérance. La messe de funérailles était célébrée par le Père Marius Fréry et l'accueil paroissial assuré par Jean-Paul Bellut, tous deux nos confrères à la Diana. J'étais désigné, par ses dernières volontés, pour prononcer ce qu'on appelait autrefois l'Eloge funèbre : c'est une grande confiance qui m'a été faite et j'en ai été touché.


Francisque Ferret et moi, nous nous connaissions depuis 41 ans. Il avait, avec Jean Bruel, parrainé mon adhésion à la Diana en 1966. Il a ensuite toujours encouragé mes travaux d'historien et a donné une belle préface à mon Histoire de Montbrison. Son fils Jean-Marc et sa petite-fille Aude ont été mes élèves, ce qui me fait mesurer le déroulement du temps et des générations. Nous avons souvent discuté à la Diana, dans nos réunions du samedi après-midi, d'abord dans l'ancien petit bureau où officiait notre chère Marguerite Fournier, alors bibliothécaire de la Diana, puis, après la rénovation des bâtiments, dans la salle que nous appelons le Jacassoir, autour de Claude Beaudinat. Nous nous enrichissions de nos différences, nous nourrissions notre amitié de nos conversations et parfois de nos polémiques elles-mêmes.


Francisque Ferret nous a laissé, pour parler de lui, un texte d'une soixantaine de pages qui sera déposé à la Diana et dans lequel il évoque sa vie, texte que m'a confié Jean-Marc Ferret. Ce texte m'a beaucoup aidé à rédiger cet hommage


De Rive-de-Gier à Montbrison

Francisque Ferret est né en 1922 à Rive-de-Gier dans une famille dont les ancêtres étaient paysans dans le Lyonnais et le Jarez, au dessus de la vallée du Gier, en particulier à Saint-Martin-la-Plaine. Le territoire de l'enfance, dont Rilke parle comme d'un " trésor " était à Rive-de-Gier, où son grand-père maternel qu'il aimait beaucoup était marchand de bois. Avec son frère, il jouait aux Indiens dans les dépôts de bois du grand-père, lisait les Jules Verne de sa bibliothèque et collectionnait les soldats de plomb ou de carton. L'enfance se déroula dans un milieu marqué par la foi chrétienne, l'engagement dans les œuvres paroissiales et la rigueur morale. Le christianisme qui marque toute la vie de la famille est imprégné de ce jansénisme diffus qui, l'œuvre de François Mauriac en témoigne, a marqué notre histoire religieuse. Son père devient comptable dans une entreprise de Saint-Etienne. Il est sympathisant du Sillon de Marc Sangnier, d'où l'attachement de Francisque Ferret à la famille politique de la démocratie chrétienne.

Francisque Ferret fait ses études à Saint-Louis. Il est le condisciple de Jean Bruel et d'Henri Buisson, retrouvés plus tard à Montbrison et qui deviendront ses amis les plus chers. Il connut aussi à cette époque Noël Gardon, plus jeune que lui, mais élève dans le même établissement. Il est le premier de la famille à obtenir le baccalauréat : je le note ici parce qu'il était sensible à l'histoire des familles et de leur ascension sociale permise par le développement de l'instruction. Après le baccalauréat, Francisque Ferret fait trois années d'études à la Faculté catholique de Lyon et est licencié en Droit. Les guerres marquent sa génération : le souvenir de 1914-1918 - son père est un ancien combattant -, la guerre de 1939-1945 : il a évoqué dans ses souvenirs l'obsession du ravitaillement, les contrôles de l'Occupant dans les gares entre Lyon et Saint-Etienne, le STO, le bombardement de Saint-Etienne….

Au début de 1943, Francisque Ferret est requis par le STO, mais alors que, en gare de Dijon, le convoi qui l'emmène à Hambourg est arrêté, il entraîne l'un de ses amis, descend du train et parvient à revenir à Saint-Etienne. Il évite de repartir devenant, en tant qu' " étudiant apprenti " (sic), aide-infirmier dans l'entreprise où travaillait son père et, en somme, " requis sur place ", échappant ainsi au travail forcé en Allemagne. En juin 1944, lors du bombardement de Saint-Etienne il fait partie des équipes d'entr'aide qui relèvent les morts écrasés sous les bombes ; il pensait que sa hantise de la mort venait de cet épisode traumatisant.

Francisque Ferret avait fait la connaissance de Jeanne, sa future femme, qui habitait dans le même immeuble que lui, ce qui facilitait des rencontres dues, bien sûr, au hasard. Il admirait, écrit-il, " la beauté et la distinction " de la jeune fille. Trois années de fiançailles sont suivies d'un mariage célébré en 1945 et de plus de 60 années de vie commune, avec une couronne d'enfants et de petits-enfants.

Francisque Ferret réussit le concours de l'Enregistrement dont il devint inspecteur. L'Administration l'envoya à Sermaize-les-Bains, près de Bar-le-Duc - " la Sibérie française " écrit-il - puis à Bourg-Argental de 1948 à 1955. Il prépara une maîtrise de Droit sur l'histoire de l'hôpital local, étude qui était une œuvre d'histoire, faite d'après les documents originaux - les archives que les religieuses rangeaient dans leur " armoire à pommes " - et qui décida sans doute de l'orientation de ses recherches vers l'histoire sociale. En 1955, il arriva à Montbrison, retrouva Jean Bruel, clerc de notaire et secrétaire de la Diana et Henri Buisson, devenu avocat. Il adhéra à la Société historique du Forez et en devint le trésorier. La suite de ce demi-siècle montbrisonnais est toute droite : le service de l'Etat comme inspecteur de l'Enregistrement puis des Domaines jusqu'à la retraite prise en 1989, l'éducation et les études des quatre enfants, les engagements dans les institutions de l'Eglise et à la Diana.

L'unité et la vérité d'une vie

Dans sa carrière d'inspecteur des Domaines, Francisque Ferret avait fait preuve de sa compétence et de sa rigueur ; son action fut marquée par le sens de l'intérêt de l'Etat et par l'horreur des gaspillages et des paperasses inutiles. Il aimait son travail et fut au cœur de quelques-unes de grandes transformations de Montbrison comme le remodelage du quartier des Parrocels et l'aménagement du nouveau quartier de Beauregard. Il était apprécié des maires, facilitait et encourageait les achats faits par les communes pour investir dans le sens de l'intérêt général. Il termina son parcours en jouant auprès de ses collègues, écrit-il, le rôle d'un " vieux sage ", rôle qui lui convenait.

Construire une famille, c'est une œuvre. Charles Péguy écrit au début du XXe siècle que les pères de famille sont " les aventuriers du monde moderne ". Avec Jeanne, Francisque a construit une famille, ce qui est aussi une façon de se survivre : 4 enfants, deux filles, Chantal et Dominique, deux fils, Xavier et Jean-Marc ; 14 petits-enfants, une première arrière-petite-fille, Joséphine, qui est née la veille de son enterrement et qu'il ne connaîtra malheureusement pas.

Francisque Ferret, engagé dans les mouvements d'Action catholique, fut président des écoles catholiques de Montbrison pendant vingt-cinq ans, avec les soucis qui accompagnaient une telle charge, transformant ces écoles en un vaste ensemble. Cet engagement, je l'atteste, était exempt de tout sectarisme, et certains de ses enfants ou petits-enfants allèrent aussi au lycée de Montbrison.

La Diana était à Montbrison sa seconde maison : il avait suivi son évolution pendant 50 ans sous quatre présidents successifs, Henri de Rochetaillée, Olivier de Sugny, Maurice de Meaux et, depuis quelques semaines, Jean-François David de Sauzéa. Dans les conseils de la Diana, il donnait son avis avec franchise. Il avait tenu les comptes de la Diana avec rigueur pendant 40 ans : ce n'était pas rien que de tenir les cordons de la Bourse à l'époque où il y avait beaucoup moins de subventions qu'aujourd'hui et où la Diana avait la charge complète de la Bâtie. Ce n'était pas rien de contrôler un budget qui a été, entre 1960 et 2000, multiplié, en francs constants, par 12.

Il avait décliné, à la fin du mandat d'Olivier de Sugny, en 1993 l'honneur de devenir lui-même président de la Diana et terminait sa carrière comme vice-président honoraire, jouant là encore un rôle de " sage ", toujours un peu pessimiste. Mais il était un pessimiste actif, donnant son appui à ce qui allait dans le sens du développement de la Diana. Il avait ainsi accompagné la politique de la Ville de Montbrison pour la rénovation de la Diana qui, dirigée alors par le docteur Poirieux, et approuvée par tout le conseil municipal - majorité et opposition réunies - fut à l'origine des travaux qui ont restauré et aménagé nos locaux, avec le pilotage d'Etienne Desfonds, adjoint à la Culture. L'action de Francisque Ferret avait été récompensée par la croix de chevalier des Arts et Lettres qui lui fut remise par Olivier de Sugny. Reprenant une vieille tradition, cette décoration était, le jour de ses funérailles, posée sur son cercueil.

Lors de nos séances trimestrielles de la Diana, Francisque Ferret était à la tribune, écoutant avec attention les communications et, à l'occasion, disant son mot, puis posant des questions toujours pertinentes au communicant. Après sa retraite, il avait eu plus de temps pour travailler à ses recherches et à ses communications, toujours très riches et documentées. Elles se succédèrent à un rythme régulier qui illustrait la fécondité de son travail. Pris par son sujet, il avait parfois un peu de mal à rester dans les limites du temps qui lui était imparti.

Francisque Ferret avait la passion de l'Histoire. Son œuvre se trouve presque entièrement dans le Bulletin de la Diana. Il avait d'abord rédigé quelques notices à l'occasion des excursions annuelles. Sa première étude importante fut consacrée en 1963 à l'histoire de la commanderie de Saint-Jean-des-Près dont il regrettait alors qu'elle reste une propriété privée. Il s'était aussi intéressé à la chapelle des Pénitents de Montbrison, étudiée dans le Bulletin en 1965. Après des utilisations très variées - ateliers de charronnage, cinéma, commerce de limonade - elle était très délabrée. Il l'avait sauvée en la faisant acheter par la Ville de Montbrison. André Mascle, alors maire de Montbrison, y avait installé la MJC (Maison des jeunes et de la Culture). La Municipalité du docteur Poirieux en fit un centre culturel. Francisque Ferret avait aussi rédigé avec Jean Bruel la brochure destinée aux visiteurs de la Diana.

Mais son œuvre est surtout marquée par une grande attention portée à l'histoire économique et sociale :

Parmi ses communications les plus importantes, il faut citer celles qu'il consacra à la vente des Biens nationaux pendant la Révolution, à l'étude de la société montbrisonnaise en 1789 à travers le rôle de la taille et du vingtième, au développement des écoles dans la ville, au fonctionnement du système électoral censitaire sous la monarchie de Juillet, à la biographie de Jean-Baptiste d'Allard, à l'histoire des remparts et du château de Montbrison.

Ainsi Francisque Ferret a-t-il considérablement fait progresser notre connaissance de ces familles notables foréziennes qui ont été l'objet de ses études. Elles étaient souvent les héritières de dynasties d'hommes de loi d'Ancien Régime qui ont réussi à traverser les soubresauts politiques de la période 1789-1815 - en faisant au passage l'acquisition de quelques biens nationaux - puis en servant l'Empire, pour s'installer au pouvoir dans les années 1815-1848 à la faveur d'un régime censitaire qui leur réservait le pouvoir politique. Elles se sont enrichies par la rente foncière et parfois par de judicieux investissements. Elles se sont illustrées par leur attention portée aux choses de l'esprit et par leur bienfaisance, comme on disait alors - je pense, par exemple, à Jean-Baptiste d'Allard. Francisque Ferret s'est ainsi inscrit ainsi dans la lignée des travaux d'André Jardin et d'Henri Tudesq qui, à travers leurs études sur la France des notables, nous ont fait mieux connaître le XIXe siècle français. Le livre récent de notre confrère Henri Gerest sur l'évolution de la grande propriété foncière dans la plaine du Forez l'avait, à cet égard, beaucoup intéressé.

L'histoire de Montbrison était aussi au centre des préoccupations de Francisque Ferret : l'histoire de l'ancien château des comtes de Forez et celle des remparts qui entouraient la ville, jusque là bien mal connues, ont fait l'objet de recherches fructueuses à partir de documents comme les anciens plans de Montbrison, le cadastre, les rôles fiscaux, les vestiges archéologiques. La sociologie urbaine le passionnait : la connaissance de la répartition, au cours des siècles, des catégories sociales dans la ville et de l'évolution de l'urbanisme montbrisonnais lui doivent beaucoup. L'ancien administrateur des écoles s'est aussi intéressé à l'histoire des " petites écoles " qui existaient à Montbrison déjà sous l'Ancien Régime et qui ont aussi été étudiées par Joseph Barou. Il avait aussi étudié le rôle de Montbrison comme préfecture entre 1795 et 1855 et était récemment revenu sur ce sujet au colloque organisé à Saint-Etienne, à l'initiative de Pierre Troton, par les Amis du Vieux Saint-Etienne. Il observait aussi avec acuité, et parfois un certain désenchantement qui était dans son caractère, l'évolution du monde moderne, la vie politique française, l'histoire des familles qui descendaient de ces notables qu'il avaient étudiés. Il se forgeait, hors des idées reçues, son opinion personnelle. Comment, lorsqu'on est historien, ne pas s'intéresser aussi à ce qui est actuel et deviendra l'histoire de demain ?

A la Diana, Francisque Ferret publia dans le Bulletin les notices nécrologiques qu'il rédigea en hommage à ses amis Marguerite Fournier, Jean Bruel, Henri Bedoin et François Giroux. La perte, en 1993, de son cher Jean Bruel l'avait durement atteint : il n'est pour le sentir que de relire l'Eloge qu'il lui a consacré dans notre Bulletin. Il revenait à l'occasion de ces hommages aux doutes métaphysiques qui l'assaillaient et éprouvait la nostalgie d'un monde qui, pensait-il, disparaissait devant lui.

A la dernière assemblée de la Diana, Francisque Ferret remit les insignes de chevalier des Arts et Lettres à Noël Gardon en évoquant la carrière d'historien de notre ancien secrétaire, avec quel talent, quel humour et quelle affection véritable ! Pour lui, et pour nous, c'était encore faire de l'histoire et singulièrement celle de la Diana.

Francisque Ferret avait participé au colloque La Révolution en Forez, organisé par Village de Forez et le Comité du Bicentenaire de la Révolution et accepté que certaines soirées aient lieu à la Diana. Il avait aussi donné une préface au travail de Joseph Barou sur l'église Saint-Pierre et une contribution à notre recueil d'hommages à Marguerite Fournier. Il était un fidèle des Printemps de l'Histoire du Centre social et y représentait la Diana.

Francisque Ferret avait aussi soutenu les Festivals d'histoire, organisés par la Municipalité entre 1986 et 2002 et dont il faut regretter la disparition. Ce fut l'occasion pour Francisque Ferret, assidu aux colloques du Festival, de rencontrer des historiens éminents comme Jacques Le Goff, Marcel Pacaut, Emmanuel Le Roy Ladurie, Michel Pastoureau, Alain Corbin.


Enfin rappelons qu'en 1967, il avait aussi participé à la création du Centre d'Etudes Foréziennes qui associait, à la Faculté des Lettres de Saint-Etienne, les chercheurs de l'Université et des sociétés savantes.

La foi, le courage et l'amitié

Revenons encore à l'homme :

- Profondément croyant et attaché à la foi de son enfance, Francisque Ferret estimait cependant, à la fin de sa vie, qu'il avait perdu les certitudes absolues de sa jeunesse. Il faisait pourtant, disait-il, le " pari de Pascal ". Mais le doute n'est-il pas constitutif de la foi ?

- Il avait aussi des qualités de courage : lorsque, il y a quelques années, il subit une grave opération qui lui laissait de lourdes contraintes, il fit face avec le stoïcisme dont l'apprentissage avait fait partie de son éducation. Il reprit la pratique du vélo et faisait, avec son ami Emonet, ses 20 ou 25 km par jour, ce qui n'est pas mal à 85 ans.

- A la Diana, Francisque Ferret aimait surtout participer aux réunions amicales du samedi après-midi où il retrouvait les habitués du Jacassoir rassemblés sous la houlette bienveillante de notre bibliothécaire Claude Beaudinat. Assis près de la fenêtre, dans la fumée de sa pipe, il aimait la discussion et animait nos échanges par sa culture, ses jugements sur la politique, ses réflexions sur le monde moderne, ses confidences, son ironie caustique. Surtout, il essayait de comprendre le monde, évoluait, lisait beaucoup, nous faisait part de ses réactions : il aimait la discussion. Derrière son abord parfois un peu brusque, se cachait un sentimental, un homme toujours prêt à rendre service et à donner un coup de main aux jeunes chercheurs. Il nous a laissé une lettre d'adieu qui, apportée à la Diana par son fils Jean-Marc, nous a tous beaucoup émus. On l'espère arrivé au paradis des dianistes où il a dû retrouver Jean Bruel, Marguerite Fournier, Robert Périchon, Philippe d'Assier et les autres. Nous n'oublierons pas Francisque Ferret.

Claude Latta


Bibliographie des travaux
de Francisque Ferret



- " Grangent ", Bulletin de la Diana, t. XXXVI, n° 1, 1959, pp. 146-153.
- " Note sur Notre-Dame de Grâce ", Bulletin de la Diana, XXXVI, n° 1, 1960, pp. 179-187.
- " La commanderie de Saint-Jean-des-Près ", Bulletin de la Diana, t. XXXVIII, n° 3, 1963, pp. 72-94.
- " A propos de la chapelle des Pénitents de Montbrison ", Bulletin de la Diana, t. XL, n° 5, 1968, pp. 199-215.
- " Survol de dix siècles d'histoire au château de Montbrison ", Bulletin de la Diana, t. XLV, n° 6, 1978, pp. 305-334, illustrations.
- " L'hôpital de Bourg-Argental sous l'Ancien Régime, ", Etudes Foréziennes, t. X : Le Pilat et ses abords, Saint-Etienne, Centre d'Etudes Foréziennes, 1979, pp.137-159.
- " La taille à Saint-Martin-la-Plaine dans le système fiscal de l'Ancien Régime ", Bulletin de la Diana, t. XLVII, n° 4, 1981, pp. 125-158.
- " La création des petites écoles à Montbrison, 1690 ", Bulletin de la Diana, t. L, n° 2, 1987, pp. 79-101.
- " La vente des biens nationaux dans l'arrondissement de Montbrison ", Bulletin de la Diana, t. L, n° 6, 1988, pp. 303-346, t. L, n° 7, 1988, pp. 365-405, t . L, n° 8, 1988, pp. 469-514.
- " La vente des biens nationaux dans l'arrondissement de Montbrison " dans : Comité montbrisonnais du Bicentenaire de la Révolution française, La Révolution en Forez, Actes du colloque du 7 octobre 1989, Village de Forez, Cahiers du Bicentenaire, n° 16, 1990, pp. 74-101.
" Les remparts de Montbrison ", Bulletin de La Diana, t. LI, n° 8, t. LII, n° 1, 1991.
- Préface de : Joseph Barou, La paroisse et l'église Saint-Pierre de Montbrison, Montbrison, Village de Forez, supplément au n° 48, octobre 1991, réédition, 2005.
" Urbanisme et instruction à Montbrison au début du siècle ", Bulletin de la Diana, t. LIII, n° 6, 1993, pp. 323-360.
- Préface de : Claude Latta, Histoire de Montbrison, Lyon et Montbrison, Horvath et La Diana, coll. Mémoires et Documents, tome XXV, 2e édition, 1994.
- " Montbrison et son ancienne enceinte ", Bulletin de la Diana, LII, n° 1, pp. 613-642
- " Jean Bruel ", Bulletin de la Diana, LIV, n° 3, 1994, pp. 143-152
- " Montbrison en 1789 sous l'œil du trésor royal ", Bulletin de la Diana, LV, n° 2, 1996, pp. 103-152.
- " Un gentilhomme forézien : J.B. d'Allard ", Bulletin de la Diana, LV, n° 4, 1996, pp. 307-348.
- " Madame Victor Fournier 1901-1997 ", Bulletin de la Diana, t. LVI, n° 3, 1997, pp. 183-184.
- " Marguerite Fournier et la Diana ", dans Marguerite Fournier-Néel (1901-1997), Village de Forez, supplément au n° 73-74, 1988, pp. 20-22.
- " Montbrison préfecture 1800-1856 ", Bulletin de la Diana, t. LIX, n° 4, 2000, pp. 299-336.
- " La pratique de la démocratie dans le Montbrisonnais en 1845 ", Bulletin de la Diana, t. LXIII, n° 3, 2004 , pp. 173-210.
- " Docteur François Giroux (1921-2005) ", Bulletin de la Diana, LXIV, n° 3, 2005, pp. 220-227.
- " Henri Bedoin (1924-2005) ", Bulletin de la Diana, t. LXV, n° 1, 2006, pp. 6-10.
- " Antoine Chavassieu (1734-1794). La fortune et la vie quotidienne d'un notable de Montbrison sous l'Ancien Régime ", Bulletin de la Diana, t. LXV, n° 1, 2006, pp. 41-69.
- " De l'An VIII à 1856 : la préfecture de la Loire à l'heure montbrisonnaise ", Saint-Etienne,
Histoire et Mémoire, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Etienne, n° 225, mars 2007, pp. 34-40.
- " Remise des insignes de chevalier des Arts et Lettres à M. Noël Gardon ", Bulletin de la Diana, t. LXVI, n° 2, 2007, pp. 117-122.
- " Regards sur les demeures des notables de la grande rue à Montbrison au XVIIIe siècle ", Bulletin de la Diana, t. LXVI, n° 3, pp. 293-312.

C. L.



Francisque Ferret à la Diana (1983)