Bénitier fabriqué à
Charolles
avec le Sacré-Coeur
Le
bénitier
de chevet
par
Henri Chaperon
article
paru dans
PATOIS VIVANT
de
Novembre 1982 (dessins
d'Andrée Liaud)
Chacun sait que le bénitier c'est le vase
qui contient et offre l'eau bénite aux fidèles.
On en distingue trois types, différents par leur usage :
- Le plus connu, c'est le bassin plus ou moins grand placé
à l'entrée des églises ou des chapelles.
- C'est aussi le bénitier liturgique qui
se présente comme un seau à anse muni d'un goupillon
: les prêtres l'utilisent à l'église pour la
bénédiction de l'assemblée et plus particulièrement
aujourd'hui pour celle des morts.
- C'est enfin le bénitier de chevet appelé
également bénitier domestique parce que c'est celui
de la maison que les catholiques suspendaient autrefois dans leur
chambre, au chevet, c'est-à-dire à la tête,
de leur lit : nos pères, les Foréziens, qu'ils fussent
riches ou pauvres, habitants de nos petites villes ou de nos campagnes,
dans la plaine ou la montagne, en possédaient tous et les
utilisaient journellement.
Mais avant de vous présenter cet objet
qui n'est, comme les deux autres, qu'un support, un contenant il
me paraît nécessaire de vous parler de son contenu,
l'eau bénite.
Elément de purification, sanctifiée
par la prière de l'Eglise, elle joue, dans la vie des fidèles,
deux rôles, en effaçant les péchés véniels
et en nous protégeant du démon qui, ainsi que le dit
saint Pierre comme un lion rugissant rôde
autour de nous, cherchant qui dévorer (1e Epître,
verset 8). Ne dit-on pas souvent :
"Il se démène
comme un diable dans le bénitier", en
voulant marquer par là l'horreur des esprits mauvais pour
l'eau sainte ?
Mais, comme il y a plusieurs bénitiers,
il y a aussi différentes eaux bénites. Citons simplement
les deux principales :
- Tout d'abord l'eau baptismale que l'on bénit
le Samedi Saint, et qui servira aux baptêmes de l'année.
On recommandera aux fidèles d'en conserver dans leur maison
pour ondoyer les petits enfants, c'est-à-dire les baptiser
sans le concours du prêtre, en cas de danger de mort.
- et l'eau bénite ordinaire qui était,
autrefois, bénie chaque dimanche avant la grand messe et
dont on aspergeait l'assemblée avant de commencer l'office.
C'est cette eau qui remplit le bénitier de chevet. Constituée
autrefois d'un mélange d'eau et de sel, elle était
solennellement bénie par le prêtre qui récitait
auparavant de très belles prières, comme celles-ci
:
Sois sanctifiée
par la parole de Dieu, onde céleste ; soit sanctifiée,
eau foulée par les pas du Christ ; pressée par les
montagnes, tu n'es pas enfermée ; divisée en fragments,
tu n'es jamais rompue ; répandue par le monde, tu ne manques
point. Tu soutiens l'aride, tu portes le poids des monts et tu n'es
pas écrasée : tu es contenue jusque par le sommet
des cieux ; et partout jetée, tu laves tout et rien ne peut
te laver. ( Pontifical Romain )
Dieu qui détruisez
la force des méchants... c'est vous Seigneur que nous prions
en suppliant pour qu'apaisé vous jetiez un regard vers notre
défense, que vous sanctifiiez de la bénédiction
de notre grâce cette créature de sel et d'eau, la rendiez
efficace par les purifications dont elle a besoin, afin que tout
ce qui on aura été aspergé soit délivré
de toute impureté des esprits immondes. (Rituel
du Xe siècle)
Comment utilisait-on l'eau bénite à la maison ?
Matin et soir on trempait le bout des doigts dans la cuvette, le
soir pour faire le signe de la croix sur son lit et bénir
ainsi la couche où l'on va reposer ; le matin, en se levant,
on se signait soi-même pour se mettre sous la protection de
Dieu.
Parfois on accompagnait ce rite d'une prière, telle que celle-ci
qui se disait en Forez :
Eau bénite, je te prends
Si la mort subite me surprend
Que ïu me serves de dernier sacrement.
Ces rites journaliers, tout catholique, qu'il fût riche ou
pauvre, les accomplissait, et le Roi lui-même n'y manquait
pas, puisque l'apport de l'eau bénite est une des premières
phases de l'Etiquette à son lever.
On trempait aussi les doigts dans le bénitier pour se protéger
de la foudre quand l'orage grondait, pour se garder des dangers
quand on devait sortir la nuit ou partir en voyage et peut-être
aussi en quelques autres circonstances que j'ignore et que je serais
reconnaissant aux lecteurs de me signaler.
Pour cet usage domestique de l'eau bénite, qui remonte aux
premiers siècles de l'Eglise, on a dû façonner
très tôt des bénitiers de chevet, mais ceux
qui nous sont parvenus ne sont pas antérieurs au Moyen-Age
: ils se présentaient alors sous la forme d'un seau muni
d'un goupillon comme les bénitiers liturgique, mais de plus
petites dimensions (6 à 12 cm de hauteur). On les confectionnait
en or, en argent, en laiton, en fer, en bois, selon la fortune de
l'usager et les matériaux disponibles.
Les écrivains et les poètes du temps en parlent fréquemment,
ce qui témoigne de leur utilisation courante.
C'est ainsi que, dans son Grand Testament, composé en 1461,
François Villon le présente aux amants transis :
A leurs chevets de pleurs et larmes
Très tout fin plain ung benoistier
Et ung petit brin d'esglantier
En tout temps verd, pour goupillon
Pourvu qu'ils diront ung psaultier
Pour l'âme du pauvre Villon. (huitain CLV)
Et dans son Journal, Héroard, médecin
de Louis XIII, raconte le fait suivant sur l'enfance du Roi :
Allant à la chambre de Mademoiselle
de Vendôme où Madame lui donne son petit bénitier
d'argent, il y fait mettre de l'eau bénite et va en donnant
à chacun. Je lui demande : Monsieur, est-ce de l'eau bénite
de cour ? - Non, Mousu Héroua, c'est de la bonne !
Le bénitier en question était probablement très
finement décoré, comme tous ceux, en or ou en argent,
utilisés par la noblesse, mais la plupart d'entre eux ont
disparu, dans les fontes ou les pillages des guerres de religion
et de la Révolution.
Par contre, le bénitier-seau courant, utilisé dans
nos humbles demeures foréziennes, n'était, le plus
souvent, pas décoré, mis à part les bénitiers
en bronze coulés par les fondeurs du Puy, qui présentaient,
en bosse, de petits motifs répétés montrant
le Christ, la Vierge ou les saints.
Mais quand le Concile de Trente eut, en réaction
à la Réforme protestante, recommandé d'instruire
le peuple chrétien des vérités de la religion
par tous les moyens et notamment par l'image, on vit apparaître,
à la maison, le bénitier-applique c'est-à-dire
non plus le seau qui ne permettait pas d'embrasser d'un seul coup
d'il l'ensemble de sa décoration, quand il en présentait
une, mais l'applique plate, ornée en son centre d'un motif
religieux, avec, au bas, fixée à elle, la cuvette
que l'on remplit d'eau bénite. C'est sous cette forme que
le bénitier de chevet s'est répandu dans tous les
pays catholiques depuis la fin du XVIe siècle.
Que montre-t-on sur son applique ? Une très grande variété
de sujets se rapportant à Dieu ou à l'Eglise. Le plus
souvent, c'est le crucifix, car si l'Eglise n'a jamais demandé
aux fidèles de posséder un bénitier de chevet,
qu'elle considère comme un objet privé, par contre
elle a toujours désiré que chaque foyer chrétien
ait au moins un crucifix dans sa maison, pour y témoigner
de la présence du Christ. C'est pourquoi les fabricants de
bénitiers ont, en premier décor, façonné
sur leurs pièces le crucifix, permettant ainsi aux familles
pauvres de ne pas faire deux achats (fig. 1, 2, et 3).
Après le crucifix c'est la simple croix que l'on rencontre
fréquemment ( fig. 4). Puis la Vierge Marie, le plus souvent
avec L'Enfant Jésus (fig. 5), mais également seule,
en Reine d'apparition (fig. 8) ou en Assomption vers le ciel. Le
Saint-Esprit apparaît toujours sous la forme d'une colombe
qui déploie ses ailes au centre ou au haut de l'applique.
On peut voir également, sur l'applique de bénitiers
plus élaborés de nombreuses scènes évoquant
la vie de Jésus, par exemple 1'Annonciation, avec l'ange
Gabriel, une branche de lys, symbole de la pureté, à
la main, apparaissant à la Vierge sagement assise ; la naissance
de Jésus, entre Marie et Joseph, avec le buf et l'âne
et parfois les bergers et les mages ; le baptême du Christ
par saint Jean ; l'apparition de Jésus à la Samaritaine,
la guérison de l'aveugle-né, etc.
La passion donne lieu à de multiples représentations
: c'est Jésus, à genoux, au jardin des Oliviers, Jésus
flagellé, l'Ecce Homo (Jésus aux liens), partant sa
croix, présentant sa sainte face douloureuse, sa descente
de croix, la Piéta, c'est-à-dire sa sainte mère
assise, soutenant sur ses genoux le corps inanimé de son
fils. Et la Résurrection, le Christ-Roi, le Christ en Majesté.
La dévotion au Sacré-Cur motive aussi le décor
du bénitier : on nous montre tantôt le cur de
Jésus (fig. 6), tantôt les deux curs de Jésus
et de la Vierge, tantôt le buste du Christ qui, la poitrine
ouverte, nous désigne son cur de son index tendu, tantôt
Marguerite-Marie, la voyante de Paray-le-Monial.
Parmi les objets religieux offerts en cadeau de première
communion, le bénitier de chevet venait en bonne place et
on choisissait celui dont la décoration pouvait le mieux
éveiller le sens chrétien du jeune communiant. Par
exemple, l'Eucharistie présentée soit sous la forme
d'un ostensoir d'où partent des rayons de gloire, soit sous
celle d'une hostie émergeant d'un calice. Mais c'est plus
encore le bénitier présentant l'ange gardien qu'on
offrait à cette occasion.
Car, si de nombreux bénitiers montrent dans leur décoration
des anges qui entourent, surplombent ou supportent la scène
principale, il en est d'autres où l'ange est seul : soutenant
de ses deux bras tendus la cuvette qu'il maintient sur ses genoux,
il offre l'eau bénite.
La céramique a, depuis le début du XIXe siècle,
produit de nombreux bénitiers de ce dernier type et on peut
les dater facilement d'après 1'expression du visage angélique
: grave, recueilli, tout spirituel vers 1810, il se banalise plus
tard pour devenir, vers 1900, un jeune enfant ailé et bouclé,
au sourire mièvre, aux cheveux parée d'une étoile
dorée.
Sur d'autres pièces, l'ange a une attitude éducative
: c'est ainsi qu'on le verra debout. levant le bras droit, l'index
tendu vers le ciel, tandis que sa main gauche posée à
plat sur la poitrine exprime la garde du cur. Il peut avoir,
à son côté, un enfant qui l'écoute, la
tête levée ; parfois, ce sont deux enfants, un garçon
et une fille, ce qui permettait d'offrir le bénitier aux
communiants des deux sexes.
Un bénitier montre un ange adolescent soutenant de son bras
gauche la croix tandis que sa main gauche serre un missel : l'expression
grave et sereine du visage angélique était sans doute
celle que l'aïeule aurait voulu reconnaître chez son
communiant.
Car c'étaient souvent les grand'mères qui offraient
un bénitier à leurs petits-enfants ; ainsi que me
l'a confié une antiquaire parisienne, elle voit revenir dans
sa boutique chaque année, avant les premières communions,
de vieilles clientes qui, ayant toujours offerts ce genre de cadeaux,
continuent ces donations pour leurs arrière-petits enfants.
Les saints ont aussi une grande place dans la décoration
du bénitier.Un baptême ou une première communion
étaient l'occasion de remettre à l'enfant le bénitier
présentant le saint patron dont il portait le prénom.
Certains de ces bénitiers, en céramique, étaient
d'ailleurs des pièces uniques que l'on commandait aux faïenciers
de Lyon, Nevers ou Roanne : indépendamment du portrait du
saint, ils mentionnaient les nom et prénom de l'enfant, ainsi
que sa date de naissance. Dans cette catégorie d'objets,
que l'on appelle bénitiers patronymiques, il faut inclure
celui que le faïencier façonnait pour sa fiancée,
avant son mariage : on y voyait les deux saints patrons et une légende
qui portait les deux noms et prénoms.
On peut trouver en Forez beaucoup de bénitiers présentant
saint François-Régis, le saint Curé d'Ars,
Sainte Marie Alacoque, pièces que l'on rapportait des pèlerinages
à la Louvesc, à Ars, ou à Paray-le-Monial.
Car, dans chaque lieu de pèlerinage on ne manquait pas -
et on continue encore aujourd'hui - d'offrir, à la vente,
des bénitiers de chevet.
Cest pourquoi on peut en voir aussi beaucoup qui montrent Notre-Dame
de Fourvière, Notre-Dame de Lourdes (fig. 8) et Sainte Bernadette
(fig. 9), Notre-Dame du Puy (fig. 10), de la Salette, de Valfleury,
avec des représentations très variées des apparitions.
Mais c'était souvent par le colporteur qu'on acquérait
un bénitier. Sa balle en présentait plusieurs modèles
: on y trouvait, outre des pièces en bois (fig. 9), en métal
(fig. 10), ou en porcelaine (fig. 8), des bénitiers en faïence
blanche ou polychrome.
Ces pièces pouvaient provenir des faïenceries de la
région, soit Brives-Charensac, Charolles (fig. 6), Clermont-Ferrand,
Lezoux, Moulins, Roanne ( fig.1, 2 et 3), Saint-Georges-deBaroille,
ou même de fabriques plus lointaines : Auvillars (fig. 3),
Quimper (fig.7), Samadet (fig. 4).
Ces bénitiers se transmettaient de génération
en génération et si l'usage en a été
perdu entre les deux guerres, et surtout après la seconde
guerre mondiale, il y a encore beaucoup de vieilles chambres où,
on les conserve au-dessus du lit, tels qu'ils étaient autrefois.
C'est ainsi qu'on peut y voir accroché le brin de buis béni
le jour des Rameaux et parfois un chapelet qui, ceinturant le bénitier,
laisse pendre sa croix au-dessous de la cuvette : en cas d'orage,
on faisait brûler quelques feuilles du buis dans la cheminée
pour se préserver de la foudre ; le brin de buis, plongé
dans un verre d'eau bénite posé sur la table de nuit
des défunts, servait aussi de goupillon pour asperger leur
dépouille. Parfois le bénitier était utilisé
pour des pratiques superstitieuses : ainsi quand de jeunes enfants
perdaient leurs premières dents, on les plaçait dans
le bénitier pour être sûr qu'il leur en pousserait
d'autres.
Dans toute l'Europe catholique, on a utilisé le bénitier
de chevet dans des conditions à peu près semblables
à celles de la France avec cependant quelques variantes :
c'est ainsi qu'en Italie on plaçait deux bénitiers
dans la chambre conjugale, un de chaque côté du lit
; ces bénitiers étaient de même facture, mais
leur sujet central différait : du côté de l'époux,
c'était le Christ, et du côté de l'épouse
la Vierge.
Dans certains pays : la Pologne, la Belgique, l'Irlande, les bénitiers
étaient placés à l'entrée de la maison.
Les hôtes les utilisaient en sortant et les visiteurs en entrant.
En Roumanie on donnait de l'eau bénite à boire aux
malades.
Si l'usage du bénitier s'est, comme en France, raréfié
dans de nombreux pays, par contre il est resté très
vivace dans certains comme la Pologne et le Tyrol. En Pologne des
potiers et des potières façonnent encore des bénitiers
que l'on vend couramment dans les magasins de l'état communiste.
Il en va de même en Autriche et particulièrement au
Tyrol où l'on peut s'en procurer non seulement dans les magasins
d'objets religieux, mais aussi dans les bazars et les drogueries.
Dans les églises il y as près de la porte d'entrée,
de grands récipients en cuivre, surmontés de la croix
et pourvu, à leur base, d'un robinet où l'on voit
des fidèles venir remplir des bouteilles pour alimenter leurs
bénitiers domestiques.
En France même, quand on pénètre dans l'église
Saint-Sulpice, à Paris, on découvre à gauche
une grande jarre portant sur sa panse, en gros caractères
"EAU BENITE" qui sert au même usage. Mais ce qu'il
faut aussi admirer dans cette église, ce sont les deux bénitiers
: portés par des soubassements de marbre simulant le fond
des mers sur les deux piliers d'entrée de la nef, ils offrent
l'eau bénite aux fidèles par une très large
ouverture de 88 X 53 cm et pèsent chacun plus de cent kilos.
Offerts par la République de Venise au Roi François
1er, ils sont constitués par la simple coquille du tridacne,
mollusque géant qui hante les mers tropicales. Cette utilisation
religieuse fréquente a d'ailleurs valu, à l'animal,
le nom de bénitier. Sa coquille est non seulement très
grande, mais sa force l'est aussi, ainsi que nous l'a révélé
le philosophe Gaston Bachelard :
La force du grand bénitier, écrit-il,
va de pair avec la grandeur et la force de ses murailles. il faut,
dit un auteur, atteler deux chevaux à chaque valve pour obliger
le grand bénitier à bailler malgré lui.
( La Poétique de l'espace p.119 )
Mais bien plus puissante encore est l'action de l'eau bénite
à qui sa coquille peut servir de bassin, car elle est sanctifiée
par la prière de toute l'Eglise et, comme l'écrivait
sainte Thérèse d'Avila, en exprimant ce qu'elle ressentait
à son contact : il ne s'agissait pas pour elle d'idées
imaginées, mais d'une joie qui se répandait dans toute
son âme et la fortifiait.
C'est pourquoi il ne faut pas considérer le bénitier
de chevet comme un simple objet folklorique. N'oublions pas, d'ailleurs
que le folklore c'est le savoir du peuple et que le peuple d'hier,
c'est-à-dire nos aïeux savaient s'élever chaque
jour vers Dieu, en partie grâce à cette eau bénite
par l'Eglise que le bénitier leur offrait dans la chaleur
de la maison familiale.
Henri Chaperon
(Les illustrations de cet article sont dues à
la plume de Mme Andrée Liaud)
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Henri Chaperon (+) a rassemblé
en vingt ans une importante collection de bénitiers domestiques
(1 120 pièces) ; il en a fait don au musée de Montbrison
permettant de créeer une section Art religieux et dévotion
populaire.
Il a aussi écrit un
ouvrage sur le sujet, ouvrage réédité en 1991.