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Jean-Baptiste d'Allard
(1769-1848

 

 

Rue de la Providence
(au-dessus de la muraille, jardin
de la communauté où est morte
Annette Quinon)



En ligne :

L'oeuvre de la Miséricorde
de Montbrison
(format pdf, 13 p.)

voir aussi
les pages spéciales


Le jardin d'Allard




Saint-Pierre

 


La colline
(diaporama)

 

 

 

Religieuses de la Providence
du Calvaire

(au centre la mère supérieure,
à droite sœur Antonine, responsable
des enfants de chœur de Saint-Pierre)

 

Extrait de l'ouvrage de Georges Démariaux,
Mémoires d'un enfant de choeur
de Saint-Pierre de Montbrison (1939-1945)
,
n° 6 des Cahiers de Village de Forez, 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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L'ancienne Providence de la Colline
devenue une annexe du lycée Saint-Paul-Forez

Annette Quinon
1859, mort à Montbrison
d'une "Charlotte"
fondatrice des soeurs
des prisons

 

Plusieurs lieux évoquent à Montbrison le souvenir de Jean-Baptiste d'Allard et de son œuvre philanthropique. La maison d'enfants de Rigaud et la rue de la Providence en font partie. Ils rappellent aussi la présence dans la ville des "sœurs des prisons"...

Les "Charlottes" de Lyon


En 1793, pendant la Terreur, un curé d'Ainay à Lyon est incarcéré ainsi que sa servante. Cette dernière, Charlotte Dupin, est vite libérée. Mais elle continue à visiter ceux qui restent prisonniers. Avec sa sœur et des amies, elle forme une petite société de bienfaisance. Ses membres, appelés "Charlottes", se consacrent à la visite des prisons.

En 1819, les "Charlottes" s'affilient aux sœurs de Saint-Joseph de Lyon et prononcent des vœux. En 1841, les religieuses de Saint-Joseph qui s'occupent des prisons forment une nouvelle congrégation. Elles s'installent au Dorat, dans la Haute-Vienne, et prennent le nom de "Sœurs de Marie-Joseph pour les prisons".

La Providence

A Montbrison, M. d'Allard, riche et sans enfants, consacre une part de sa fortune à des actions charitables. Il installe, sur la Colline, un ouvroir, "la Providence". La maison (aujourd'hui Lycée Saint-Paul-Forez), est gérée par des religieuses dès 1824.

Elles sont chargées d'assister les femmes détenues dans la prison voisine. Le généreux gentilhomme consacre encore 500 000 F pour faire bâtir hors de la ville un orphelinat pour recueillir orphelins et enfants des prisonnières. C'est la "Providence de Rigaud". En 1841, les deux maisons sont confiées aux "sœurs des prisons". Les religieuses y resteront jusqu'au milieu du 20e siècle.

Annette Quinon

C'est justement à Montbrison que meurt la première supérieure et fondatrice des sœurs de Marie-Joseph des prisons.

Annette Quinon était née le 8 septembre 1799 à Saint-Priest près de Lyon. Elle est issue d'une famille de petits commerçants qui compte six enfants. Reçue comme "Charlotte" à 18 ans chez les religieuses de Saint-Joseph, elle devient sœur Saint-Augustin.

En 1841 elle est promue supérieure générale du nouvel institut. Une supérieure vénérée et active. Le nouvel ordre se développe beaucoup et compte 38 maisons à sa mort. En 1859, malade, Annette Quinon se retire dans la communauté de Montbrison dont sa sœur est supérieure. Elle y meurt le jeudi 4 août 1859, dans la maison de la Colline.

Les obsèques de Mme Saint-Augustin ont lieu le vendredi 5 août. Une grande foule se presse dans l'église Saint-Pierre. Il y a tous les notables de la ville ainsi que le conseil d'administration de la Providence. Après le service religieux, la dépouille d'Annette Quinon part en train pour le Dorat où se trouve la maison mère de l'institut. Elle est inhumée dans le cimetière de cette ville.

Aujourd'hui la maison d'arrêt de Montbrison n'existe plus. Les sœurs des prisons sont parties. Quant aux œuvres de M. d'Allard, elles ont allègrement passé le 20e siècle. La Providence de Rigaud est devenue la maison d'enfants Jean-Baptiste d'Allard. Elle voisine avec un lycée privé du même nom. Leur vocation reste la même : le service des jeunes.

Joseph Barou

Sources : Archives des Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde, Le Dorat ; Journal de Montbrison du 7 août 1859.

[La Gazette du 12 janvier 2007]

 

 

Le séchoir de la Providence où étaient les métiers à tisser

 


Anne-Marie Quinon (1799-1859)
fondatrice des Soeurs de Marie-Joseph

Extrait de la brochure
Soeurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde (1841-1991)

Documents

Cartes postales

Providence de Rigaud à Montbrison





Chapelle

1936 : centenaire de la Providence de Rigaud

(Bulletin paroissial du 19 juillet 1936)



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