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Cent ans de belles récoltes

(Bicêtre, septembre 2008)

 

Une corne d'abondance...

(Bicêtre, septembre 2008)

 

 

Légumes et fleurs à foison

(Bicêtre, septembre 2008)

Coquette cabane couverte
de tuiles rondes,
fleurs et parterres
tirés au cordeau...

(Bicêtre, septembre 2008)

 

Le bureau
des Jardins ouvriers

en septembre 2008

Président : Gérard Laurendon
Vice-présidents :
Guy Chmara
(section du Bicêtre),
Robert Demeure
(section des Granges)
Trésorier : Christian Vincent
Trésorier-adjoint : André Gardon
Secrétaire : Françoise Brossier
Secrétaire-adjoint : Jean Brun
Membres :
Joseph Combe, Jean-Luc Brenier,
René Masson, Marc Goyet,
Noël Dufour.

Siège social :
2, bd Gambetta,
42600 MONTBRISON

 

Une jardinière heureuse

 

 

 

Dans la brume du petit matin
le doyen du conseil d'administration





Barou (Joseph), Laurendon (Gérard), Les jardins ouvriers
de Montbrison (1908-2008)
,
octobre 2008.

Publication pour le centenaire
des Jardins ouvriers de Montbrison
(Village de Forez et Société
des Jardins ouvriers
),
un cahier de 30 pages
qui retrace l'histoire
des Jardins ouvriers de Montbrison.

disponible :

au Centre social de Montbrison

13, place Pasteur
42600 Montbrison

tél. 04-77-96-09-43
courriel :

centresocial.montbrison@laposte.net

à la Société des Jardins ouvriers

2, boulevard Gambetta
42600 Montbrison

La gloire des jardins

extrait d'un tableau
de Giuseppe Arcimboldo
1527-1593

artichaut

Voir aussi
la page spéciale


société
des jardiniers
de Montbrison

Montbrison

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Conception : David Barou
gestion du site : Joseph Barou
questions, remarques
ou suggestions

s'adresser :
 

 

 


Rond-point de Montbrison avec un décor réalisé
pour le centenaire des Jardins ouvriers de la ville
d'après une idée de Pierre-Marie Dutreuil.

Les jardins ouvriers

de Montbrison

(1908-2008)

Cent ans de bonnes récoltes !


Le 22 novembre 2008 prochain, lors de leur assemblée générale, les Jardins Ouvriers de Montbrison vont fêter leur centenaire. Avec un riche bilan. Retour sur une belle et longue histoire…

A la fin du 19e siècle, le courant du "catholicisme social" essaie de lutter contre la pauvreté de la classe ouvrière. Les catholiques "sociaux" se soucient d'aider les indigents tout en respectant leur dignité. Mais il faut trouver des formes d'assistance autre que l'aumône. L'homme n'est pas fait pour mendier. Il a le droit de vivre de son travail... La création des jardins ouvriers est une réponse à cette préoccupation.

Le mouvement débute vers 1890. Il s'appuie sur les idées de l'économiste et sociologue Frédéric Le Play. Selon lui, les problèmes sociaux peuvent être résolus en organisant la société autour de la famille, de la religion et de la propriété. Le patronage est le moyen d'action choisi.

En 1889, à Sedan, Félicie Hervieu, loue des jardins pour des familles indigentes. En 1891, elle forme une association. L'œuvre de la reconstitution de la famille gère ainsi les premiers jardins ouvriers. Les résultats sont bons. La presse parle de l'œuvre nouvelle. Dans le pays, l'exemple est suivi : Nord, Lozère, Pas-de-Calais, Somme… En 1896, l'abbé Jules Lemire fonde la Ligue française du coin de terre et du Foyer. Au même moment, des jardins ouvriers sont créés en Belgique, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Angleterre et en Italie

Et Montbrison suit l'exemple de Saint-Etienne

Vers 1890, le bassin stéphanois subit une forte crise. Un important chômage frappe mineurs et passementiers. En 1895, le père Volpette, un jésuite du collège Saint-Michel, a l'idée d'organiser des jardins ouvriers à Saint-Etienne. Il veut " enserrer toute la ville noire dans une riante ceinture de jardins ". Son but : aider l'ouvrier, occuper ses loisirs, lui rendre ses racines rurales. Les jardins ouvriers de Saint-Etienne se développent vite. On compte un millier de parcelles en 1908. Montbrison va s'inspirer de ce qu'a réussi le Jésuite stéphanois.

Montbrison participe au catholicisme social du début du siècle. Il a une floraison d'œuvres variées : P'tits fifres, Petits bergers et bouviers, Union catholique des cheminots, patronages et cercles divers… Le Cercle d'études sociales de Notre-Dame organise des causeries où alternent sujets profanes et études religieuses. A ce travail de réflexion, il joint des actions concrètes. En mars 1908, il fonde des "Jardins ouvriers" sur le modèle des jardins stéphanois.

Les buts de la nouvelle œuvre sont les mêmes qu'à Saint-Etienne. Il s'agit d'abord de " donner à l'ouvrier gêné par une nombreuse famille le moyen de se procurer des légumes ce qui constitue pour son maigre budget une aide précieuse. " On espère aussi des résultats moraux. Le rédacteur du bulletin paroissial se félicite :

" Pour obtenir ces légumes, ces fleurs, ces fruits, il a fallu faire un effort, secouer l'engourdissement qui amène la misère… On veut d'abord avoir des légumes aussi beaux que les autres, puis on veut avoir les plus beaux... C'est aussi un moyen de combattre l'alcoolisme car l'ouvrier qui aime son jardin aura vite fait de déserter le cabaret. Le travail de la terre développe les habitudes d'économie et de prévoyance. Le lien de la famille est resserré... "

Il faut se sentir un peu propriétaires, même à titre précaire car " le droit de propriété est comme le complément nécessaire de la personnalité. Celui-là seul qui possède un coin de terre a pleinement conscience d'être quelqu'un, c'est-à-dire un être libre, capable de se suffire par lui-même et ne dépendant directement au moins, de personne. " On voit toute la valeur qui est, alors, attachée à la notion de propriété.

Les premiers jardins

Le Cercle loue un vaste terrain, rue de Bellevue (vers l'actuel supermarché Casino) et le divise 19 de lots de 140 m2. Ils sont prêtés gratuitement aux familles. Il y a quatre conditions pour obtenir un jardin :

l° - Etre honnête ;
2° - En avoir besoin
3° - Ne pas travailler les dimanches et jours de fêtes.
4° - Ne rien céder de son jardin sans une permission expresse.
Pour les admissions il n'est nullement tenu compte des opinions ou des croyances des candidats...


En 2008, 100 ans après, il reste trois de ces règles. Mais le repos du dimanche a disparu.

Le dimanche 3 mai 1908, à six heures du soir, on tire au sort des parcelles : 19 lots de 140 m2 : superbes jardins, bien disposés et abondamment pourvus d'eau… Le bulletin paroissial écrit fièrement : l'œuvre des jardins ouvriers est donc définitivement créée. Il a raison. En décembre 1908, après la première récolte, on se réjouit, sur un ton un peu paternaliste : Voilà donc une charité bien ordonnée entre les mains de ces braves gens. Les ouvriers auront eux aussi, comme tout bon Montbrisonnais qui se respecte, un petit clos pour passer le dimanche en famille...

En 1909, les récoltes sont très belles. Les jardiniers participent à l'exposition horticole du 19 septembre. Cela doit les encourager à mieux faire, à aimer la terre, la bonne terre nourricière qui, si joyeusement, leur donne ses fleurs et ses fruits plantureux . Ils obtiennent le 1er prix dans la section " Amateurs ", avec médaille d'argent et prime de 15 F. Le bulletin paroissial s'enthousiasme : " oignons énormes, carottes monstrueuses, pommes de terre grosses comme des concombres, choux gigantesques, invraisemblables... " C'est le pays de cocagne ou le paradis terrestre !

Une petite fête réunit les familles le 2 octobre 1910, à la salle des œuvres (l'actuel cinéma Rex). Il y a distribution de prix puis causerie sur l'œuvre des jardins ouvriers. Un phonographe débite un peu de musique. Et l'assemblée générale se termine par une projection de cinéma.

Pour financer l'œuvre, le Cercle organise des spectacles. Le 28 novembre 1909, on joue "Yvonnik", épisode de la Terreur en Bretagne, devant une salle comble. Le 18 décembre 1910, la compagnie Benoist Mary interprète " Les petits oiseaux " de Labiche et " Le gendarme est sans pitié " de Courteline...

Une action dans la durée

Après la Grande Guerre, l'œuvre se reconstitue vite. En 1919, deux grands terrains situés à Vaure sont loués aux Etablissements Chavanne-Brun Frères. Ils constituent 63 jardins d'une surface totale de 13 000 m2. En 1929 s'ajoute une nouvelle section avec 72 jardins. Il y a alors 135 parcelles, soit 3 ha de cultures potagères.

Les jardins ouvriers sont encore une œuvre sur laquelle le clergé de Notre-Dame a la haute main. L'abbé Freycinnet, le curé Romagny, l'abbé Bourg dirigent le comité de patronage qui comprend peu de vrais jardiniers. Un prêtre conduit l'assemblée générale annuelle qui a lieu dans la maison des œuvres. Quelques bonnes paroles aux jardiniers, une prière et le paiement de la cotisation constituent l'essentiel de la réunion. Discussions ouvertes et élections ne sont pas de mise. Depuis 1919 les jardins sont loués et non cédés gratuitement aux sociétaires : 10 F par an puis 12 F en 1926, 14 F en 1932, 14 F également en 1940, 50 F en 1982, 120 Fen 1999 et, aujourd'hui, la modique somme de 20 euros.

La défaite et l'occupation entraînent une sévère pénurie. Le temps des restrictions provoque une extension des jardins. En 1940, un terrain, route de Saint-Etienne, à Moingt, permet de constituer 30 nouveaux jardins. En 1941, des sections sont formées, route de Boën (19 jardins) et sur le terrain des " Forges et Aciéries de Meudon " (3 jardins). En 1941, il y a 187 jardins pour une superficie totale de 40 975 m2.

Dans le même temps, la société évolue. Pour suivre loi du 31 octobre 1941 relative aux jardins ouvriers, elle se transforme en une association. La Société des Jardins Ouvriers de Montbrison est déclarée le 27 décembre 1941. Le bureau est formé de laïcs : Félix Buisson (président), Louis Baisle (vice-président), Georges Massacrier (secrétaire) et Robert Antoine (trésorier). Le secrétaire d'Etat au Travail du gouvernement de Vichy agrée la nouvelle société le 14 novembre 1942.

Le jardinage est alors une activité très encouragée. Ainsi, le journal Le Nouvelliste de Lyon attribue des récompenses aux bons jardiniers. En janvier 1942, Victor Fournier, correspondant du journal à Montbrison, distribue 2 300 F et 18 plaques émaillées " pour être placées dans leurs jardins ou sur leurs tonnelles par les jardiniers primés ". L'association reçoit un beau diplôme...

La déconfessionnalisation, commencée en 1941, n'est encore que partielle dans les années 50. Le bureau ressemble encore beaucoup à un comité de patronage. Les notables l'emportent sur les vrais jardiniers. Ainsi, en 1953, le président est aussi directeur de la Mutualité Sociale Agricole, le vice-président, un avocat, le trésorier un employé de banque et le secrétaire, un commis au trésor. Et le bureau comprend un commandant en retraite ! Mais les assemblées annuelles se tiennent désormais en mairie et non plus dans un local paroissial.

En 1965, un projet d'intérêt général met en péril les jardins : la rectification de la route départementale n° 8, à la sortie nord de la ville. Le nouveau tracé doit entraîner la disparition de 147 parcelles sur 177. Grand émoi chez les jardiniers. Le président Georges Massacrier écrit à Marius Vicard, conseiller général de l'époque... Certains cultivent leur lopin depuis plus de 20 ans ! Le projet se réalise pourtant avec un peu de retard. Les surfaces disponibles se réduisent comme peau de chagrin. En 1968, il ne reste plus que 68 jardins. Le mouvement semble irréversible. La proche campagne montbrisonnaise se couvre de nouvelles constructions. De plus, dans les années qui suivent, des tiraillements internes affaiblissent encore la société.

Aujourd'hui : un important rôle social

A partir de 1975 un redressement s'opère. Des jardins sont déplacés à cause de la construction de la caserne des pompiers et l'installation du stade des Jacquins. Mais l'aide de la Ville permet de créer de nouvelles sections : Maupas-Sud, les Granges, Bicêtre. Avec les sections de La Providence et de la route de Saint-Etienne les jardiniers disposent de 242 parcelles soit plus de 6 ha de terres.

Au cours des 25 dernières années, l'urbanisation de Montbrison entraîne plusieurs déplacements. Les jardiniers ne souffrent pas trop de ces reclassements grâce à l'action des municipalités successives. Heureusement, toutes ont été aux côtés des jardiniers. Aujourd'hui, ils disposent de 215 parcelles réparties en deux sections d'égale importance : le Bicêtre et les Purelles (depuis 1992).

En 1994, deux vieux jardiniers, Louis Demore et Maurice Durret reçoivent la médaille de la ville de Montbrison. Juste récompense pour 50 années de bénévolat ! Depuis 1995, une équipe renouvelée dirigée Gérard Laurendon apporte dynamisme et ouverture. Citons des initiatives intéressantes : parrainage d'un jeune par un adulte pour l'entretien d'un jardin, parcelle attribuée aux scolaires (école d'Estiallet), collaboration avec l'ADAPEI… Des activités de loisirs se sont multipliées : concours de boules, participation eux fêtes de la Fourme, sorties… Bref, les Jardins ouvriers se portent bien. Et le président n'a qu'un souhait à formuler : " Que ça continue longtemps et dans une grande convivialité. "

Un siècle s'est écoulé depuis l'initiative du Cercle d'études de Notre-Dame. Les jardins ouvriers ont toujours un grand intérêt. Ils concernent 215 familles (près de mille personnes). Leur importance économique, autrefois essentielle, a décru. Mais ils jouent un rôle essentiel sur le plan social. L'abri de jardin sert de mini-résidence secondaire même si l'on n'y habite pas vraiment. Les sections sont de véritables aires de loisirs. Parmi les adhérents, on trouve encore des ouvriers chargés de famille, mais aussi des catégories sociales très variées. Une vraie mixité sociale en somme.

Il y a un bon nombre de familles d'origine étrangère. Ces activités horticoles sont un merveilleux facteur d'insertion dans le tissu social montbrisonnais. Portugais, Espagnols, Marocains, Algériens, Tunisiens, Turcs, Bosniaques, Cambodgiens… cohabitent fraternellement avec les jardiniers foréziens. Quelle association fait autant pour rapprocher des gens bien différents par l'origine, la culture et le mode de vie ?

L'association a une gestion très démocratique : respect scrupuleux des statuts, bureau élu au suffrage secret. Et tous les jardiniers sont tenus, sous peine d'amende, de participer à l'assemblée générale.

Soulignons le dévouement de tous les administrateurs bénévoles d'hier et d'aujourd'hui. Ils acceptent des tâches parfois ingrates : faire respecter le règlement intérieur, percevoir les cotisations, arbitrer de menus litiges, répartir avec équité les parcelles libres. Il leur faut une bonne dose de patience, de la fermeté et un sens aigu du bien commun. Les jardins ouvriers sont un magnifique lieu pour la convivialité.

Bravo, les jardiniers !
Cent ans de bonnes récoltes, ça se fête.

Joseph Barou

 

(La Gazette du 17 octobre 2008)


Sources : Bulletins paroissiaux ; témoignages de membres de la société des Jardins ouvriers de Montbrison ; archives de l'association aimablement mises à notre disposition (en 1983) par M. Durret que nous remercions vivement.

En 2008, l'Association des jardins ouvriers que préside Gérard Laurendon dispose de 215 parcelles de 200 m2 chacune réparties sur 2 sites : l'un au Bicêtre, à Savigneux et l'autre dans la zone des Granges.

 

Le Père Volpette

Félix Volpette, fils de paysans auvergnats né le 2 octobre 1856
dans le Puy-de-Dôme, élève au collège de Billom, novice chez les Jésuites à Clermont-Ferrand, voeux en 1878, ordonné prêtre en 1885, directeur spirituel au collège Saint-Michel de Saint-Etienne à partir de 1890, décès à Saint-Jean-Soleymieux le 21 septembre 1922.



Le Père Volpette entouré d'une famille nombreuse

Les Jardins ouvriers de Montbrison doivent beaucoup à l'exemple donné par les réalisations du Père Volpette à Saint-Etienne. Ce jésuite qui était directeur spirituel d'institution Saint-Michel s'était ému de la misère d'une partie de la population stéphanoise, notamment au cours de l'année 1893. Il fonda alors l'Oeuvre de jardins familiaux. D'autres suivirent son exemple.

En 1914, une Fédération des Associations des Jardins Ouvriers et Familiaux de la Loire est créée. En 1970, elle comptait 16 associations et 2 300 adhérents dans le département dont 1 600 à Saint-Etienne. Le président fédéral était alors Michel Vacher.

En 1991, les Jardins Volpette comptaient 1 650 jardiniers répartis en 32 sections.

Jardins Volpette : 21, rue Aristide-Briand et de la Paix, Saint-Etienne
tél. 04 77 32 98 56

Sources : Bulletin municipal Saint-Etienne-Aujourd'hui, n° 91, février 1992.

 

Jardins Volpette à Saint-Jean-Bonnefonds

 

Album

Paiement des cotisations chez les jardiniers
salle du Rex, à Montbrison

 

(photo de la Dépêche du 9 janvier 1958,
cliché Marguerite Fournier, archives Diana)

(photo de la Dépêche du 12 janvier 1959,
cliché Marguerite Fournier, archives Diana)

(photo de la Dépêche du 9 janvier 1961,
cliché Marguerite Fournier, archives Diana)

2008



Le conseil d'administration des Jardins ouvriers de Montbrison :
de gauche à droite, 1er rang : Noël Dufour, André Gardon,
Maurice Seyve, René Masson ; 2e rang : Françoise Brossier,
Gérard Laurendon, Jean Brun, Joseph Combe, Guy Chmara,
Christian Vincent, Robert Demeure, Marc Goyet
(Jean-Luc Brenier et Jean Dupin étaient absents)

 

Char préparé par les jardiniers pour les fêtes
de la Fourme de 1996
pour rappeler le centenaire de la fondation en France
des Jardins ouvriers par l'abbé Lemire.

 

Les pouvoirs publics attentifs au destin des Jardins ouvriers
Assemblée générale 2006
(de gauche à droite : Philippe Weyne, maire de Montbrison,
le président Gérard Laurendon et Liliane Faure, conseillère générale)


Pour devenir jardinier

La location d'un jardin va
du 1er novembre au 31 octobre
de l'année suivante.
Il y a une liste d'attente de plusieurs mois.

Contacter :

la mairie de Montbrison

ou, par courrier,


M. Gérard Laurendon,
président de la société des Jardins ouvriers
2, boulevard Gambetta 42600 Montbrison
ou tél. 04-77-58-63-43

*

*     *

Documentation

L'abbé Jules Lemire (1853-1928)
promoteur des
"jardins ouvriers"



(
extrait de A. Boulanger, Histoire générale de l'Eglise, tome 3, volume 9,
Emmanuel Vitte, Lyon, 1950, p. 1184)