Retour à l'accueil

 
 
 


Maurice Brunel

 


Saint Martin
en Forez

 



La Croix des Argnats


Restes du donjon

 

 


La source, à quelques pas du donjon

 

 

 

L'Eglise Saint-Etienne

 

 

De plus en plus près...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conception
David Barou

textes et documentation
Joseph Barou


questions, remarques ou suggestions

s'adresser :


Forez

 

 

 

 

 

 


Retour page accueil

 

 
 





Château d'Essertines,
Armorial de Guillaume Revel, vers 1450

Essertines-Basses

Nous évoquons ce lieu très pittoresque de la vallée du Vizézy par quelques photos et les notes du Frère Maxime tirées de son ouvrage :

Monographie des communes de l'arrondissement de Montbrison
, Saint-Etienne, Chevalier 1902. De nombreuses autres publications ont été consacrées à Essertines-Basses (voir les principales ci-après).

 

Essertines-Basses au début du 20e siècle

par Frère Maxime

Essertines :

Altitude : 720 mètres. - Population : 678 habitants. - A 8 kilom. de Montbrison. - Poste et gare de Montbrison. - Fête patronale : saint Etienne.

La vallée du Vizézy, une des plus pittoresques de notre province, était au siècle dernier une des plus industrieuses. Les rives de la rivière étaient sillonnées de biefs amenant l'eau à de bruyants moulins à farine, à foulon, à huile. Le voisinage de la ville comtale et l'abondance des eaux aussi bien l'été que l'hiver, étaient en partie la cause de la multiplicité des établissements industriels.

Les plateaux, couronnant du côté nord le défilé du Vizézy, ont été habités par des générations anciennes qui ont disparu depuis longtemps. Non loin du village de Malécot et de la Font-Perdrix, se trouve un curieux rocher en forme de siège à dossier nommé selle de Saint-Martin. Ce monument marquerait-il une étape du passage de saint Martin ou de l'un de ses disciples, à travers les campagnes ségusiaves ? Quoi qu'il en soit, le lieu servant de tribune et le vaste horizon s'étendant derrière l'auditoire, n'étaient pas indignes du grand thaumaturge des Gaules.

Au fond de la vallée s'élèvent les ruines du château de la Guillanche, qualifié de maison forte en 1441.


La montagne conique du Châtelard paraît avoir été fortifiée à l'époque gauloise.

Avant l'arrivée à Essertines-Basses, se trouve la croix des Argnats, lieu de pèlerinage où les paysans d'alentour se rendent pour obtenir la guérison de furoncles, ou argnats, en terme du pays.

Essertines-Basses ne contient plus que quelques maisons en ruine.
Desservie seulement par deux rues, à peine suffisantes au passage de deux piétons de front, ces habitations, ou plutôt ces ruines se pressent, s'entassent sur les pentes dans les situations les plus diverses et souvent les plus incommodes.

Malgré les inconvénients d'une assiette aussi défectueuse dont le choix peut s'expliquer par l'absolue nécessité qu'avaient les populations rurales aux époques troublées du Moyen Age de fixer leurs demeures à l'abri des forteresses féodales, le Vingtain d'Essertines, la sécurité revenue, continua à être habité du moins en partie ; ses derniers occupants ne le quittèrent en effet, graduellement et définitivement, que vers 1850.

De l'ensemble des constructions, la chapelle seule subsiste dans son intégrité. Le donjon a été rasé jusqu'à ses fondements. La chapelle était enfermée dans une enceinte extérieure ou Vingtain, contenant de nombreuses maisons destinées au logement des vassaux qui s'y retiraient en temps de guerre ; elle était dédiée à saint Etienne. Elle se compose d'une nef rectangulaire précédant un chœur rectangulaire, mais moins large et d'axe différent. Elle paraît avoir été construite entre le XIe et le XIIe siècle. Elle avait autrefois le titre d'église paroissiale.

Essertines-Hautes est situé à l'ouest et à un quart d'heure du vieux château. Son nom Xarteniœ, lui vient de l'essartement des bois, du défrichement des rochers sur lesquels il est bâti...


 

.

Fastes de l'automne

 

Bibliographie

Piponnier Françoise
(sous la dir. de),
Le Château d'Essertines,
Documents d'Archéologie
en Rhône-Alpes
, n° 8, Lyon, 1993

Abbé J. Epinat,
"Histoire d'un village,
Essertines-Basses"
,
Bulletin de la Diana
,
1954, tome XXXII.

Esssertines
Grande encyclopédie du Forez
et des communes de la Loire

Montbrison et sa région,
(sous la direction de Gilbert Gardes)

Horvath, Le Coteau, 1985



Album

 



Panneau explicatif installé en 2016 à Essertines-Basses




Essertines-Basses (vers 1865)
Dessin de Louis-Pierre Gras
(archives de la Diana)

Cartes postales anciennes



Essertines-Basses

Photos

(début du XXe siècle)


(archives de la Diana)

 


(archives de la Diana)


(archives de la Diana)


(archives de la Diana)


(archives de la Diana)


(archives de la Diana)

Château d'Essertines
(cliché de l'abbé Bégonnet, 1900)



Chapelle Saint-Etienne
(cliché de l'abbé Bégonnet, 1900)