15 février 1897, à l'hôpital de Montbrison

Deux sœurs augustines à l'honneur

Les religieuses augustines sont restées à Montbrison plus de trois siècles. Elles ont été au service des malades et des pauvres de l'hôtel-Dieu Sainte-Anne de 1654 à 1975, date du transfert de l'établissement sur le site de Beauregard (1).

A la fin du XXe siècle la communauté des Augustines compte une vingtaine de religieuses. Les sœurs ont la charge d'un hôpital mixte, recevant à la fois civils et militaires car Montbrison est une ville de garnison. En 1845, il y a cent lits dont une moitié est réservée aux soldats. En 1896, les religieuses sont dix-sept. La maison emploie deux infirmiers laïcs (2), un domestique (3), trois cuisinières (4) et un jardinier (5). L'aumônier est M. Versanne (6). La supérieure, sœur Saint-Charles, âgée de 82 ans, a la lourde tâche de diriger cette nombreuse communauté. Elle a pour adjointe sœur Saint-Paul qui a 76 ans. Ce sont les deux augustines les plus âgées.



Hôpital civil et militaire de Montbrison au début du XXe siècle
(carte postale ancienne, collection particulière)
On remarque qu'il n'y a pas encore le second étage, celui de la maternité qui a été inauguré en 1926.


Sœur Saint-Charles et sœur Saint-Paul

Anne Marie Eliza Meynard est née le 8 juillet 1813 à Saint-Etienne (Loire). C'est la fille de Jean-Baptiste Meynard et d'Etiennette Costelle (7). Avec son frère jumeau, ce sont les derniers enfants d'une famille nombreuse : dix-huit enfants ! Son père, cylindreur et marchand de rubans, rue Saint-François, a pris la succession du négociant Louis-Joseph Praire qui fut pendant une brève période, maire de Saint-Etienne (8). D'un milieu aisé, Eliza (ou Elisa) - c'est son prénom usuel - bénéficie d'une bonne instruction si l'on en juge par ses écrits caractérisés par une écriture élégante, un style aisé et une excellente orthographe (9). A 20 ans, elle entre dans un couvent d'Ursulines mais doit retourner chez elle pour s'occuper de ses parents malades. Après avoir perdu toute sa famille, ses parents mais aussi ses frères et sœurs, elle choisit d'entrer chez les Augustines de Montbrison où elle prononce ses vœux, à 33 ans, le 17 novembre 1846, et devient ainsi sœur Saint-Charles. D'abord directement au service des malades, elle est ensuite chargée de diriger le personnel et l'économat. Elle devient supérieure de la communauté en 1864, charge qu'elle conservera jusqu'à sa mort, à la fin de l'année 1898, soit pendant presque un quart de siècle.

Claudine (10) Martinière est née le 22 juin 1820, à Saint-Martin-en-Haut (Rhône), fille de Joseph Martinière et de Catherine Ville, laboureurs du lieu de la Garbilière (11). Le milieu familial est plus modeste. Joseph Martinière signe l'acte de naissance d'une écriture laborieuse tout comme les deux témoins, Fleuri Mure, chapelier et Jean Louis Fohy, laboureur. La famille compte 14 enfants dont 7 se sont consacrés au service de l'Eglise (12). Claudine prononce ses vœux à Montbrison le 11 novembre 1845, à 25 ans, et devient sœur Saint-Paul. Longtemps, elle est la principale adjointe de la Supérieure.

Le 9 mai 1885, sœur Saint-Paul reçoit la médaille d'or des épidémies pour les services rendus alors que la typhoïde sévissait avec une rigueur exceptionnelle l'année précédente à Montbrison (13). Cette distinction avait été demandée par la commission administrative des hospices présidée par Henri Dupuy, maire de Montbrison pour son exceptionnel dévouement :

Constamment attachée au service de la salle la plus peuplée, celle des hommes civils et militaires… sans cesse [elle] est au chevet des malades, leur pratiquant ses soins et les consolations dans la dernière épidémie ; jour et nuit, elle était sur pied. Malades et médecins pouvaient se demander quelle heure était celle du repos et de la satisfaction des besoins matériels de la vie et ne trouvaient pas de réponse (14).

Le même jour, un infirmier civil employé de l'hôpital de Montbrison, Joannès Moulager, âgé seulement de 19 ans, est mis à l'honneur. Il reçoit la médaille d'argent des épidémies pour avoir fait preuve au cours de la même période d'un dévouement et d'une intelligence qui lui ont valu de la part des chirurgiens de l'hôtel-Dieu d'unanimes témoignages de satisfaction…(15) Ce jeune homme, particulièrement méritant, est orphelin et, par son travail, fait vivre toute sa famille. En 1899, sœur Saint-Paul succède à sœur Saint-Charles à la tête de la communauté. Elle sera prieure des Augustines pendant deux années.

Ces deux femmes sont de la même génération. Elles se connaissent depuis longtemps et ont une longue expérience de la pratique hospitalière et de la vie religieuse. En 1897 elles vont fêter ensemble le cinquantième anniversaire de leur profession religieuse, l'équivalent des noces d'or. Justement, coïncidant avec ce temps fort, les autorités publiques décident de marquer leur reconnaissance envers les Augustines de Montbrison en décorant la supérieure de la Légion d'honneur.

La Légion d'honneur pour Elisa Meynard

Elisa Meynard est promue chevalier de la Légion d'honneur par décret du 29 décembre 1896 rendu sur la proposition du ministre de la Guerre, donc à titre militaire. Quels sont les services qui justifient cette distinction, à une époque où cette décoration est très rarement accordée à une femme (16) ? Un bref Etat des services de Madame Meynard en religion sœur Saint-Charles signée de sa main les résume en trois points :

- Donne depuis cinquante-trois ans des soins aux militaires soignés à l'hôpital de Montbrison ;
- Est depuis vingt-deux ans supérieure de la communauté des sœurs augustines attachées à cet hôpital ;
- Soins donnés à de nombreux malades et blessés militaires provenant de la guerre de Crimée et hospitalisés à Montbrison et lors d'une épidémie grave de fièvre typhoïde survenue en 1884 et qui a cruellement éprouvé la garnison
(17).


Au cours du XIXe siècle, Montbrison et sa région ont souvent souffert d'épidémies, parfois très meurtrières. En 1825, à Savigneux, le typhus avait décimé les malades et le personnel de l'asile des frères de Saint-Jean-de-Dieu et entraîné sa fermeture définitive (18). En 1848, une épidémie de variole avait touché Montbrison (19). A l'automne 1879 une grave épidémie de typhoïde avait débuté à la caserne et s'était étendue à toute la ville. Elle ne s'était achevée qu'en avril 1880 (20) avant une nouvelle atteinte en 1884.

Malgré quelques bouffées d'anticléricalisme, durant ces périodes difficiles, les pouvoirs publics apprécient très souvent le rôle des sœurs hospitalières qui régissent de nombreux hôpitaux. Selon l'expression de Jacqueline Lalouette, les épidémies étaient alors le champ de bataille des religieuses qui payèrent très cher leur dévouement auprès des malades (21). Et les Augustines s'étaient particulièrement signalées lors des épidémies qui frappèrent le pays au XIXe siècle.

A la fin du siècle, la vie politique est agitée avec des tendances peu favorables à l'Eglise (22). La laïcisation des hôpitaux est en marche. Qui a agi, en haut lieu, pour que soit attribuée cette récompense à la modeste sœur de charité d'un petit hôpital de sous-préfecture ? Elisa Meynard n'a pas, d'elle-même, remué ciel et terre pour obtenir cet honneur. L'initiative est prise par la commission des hospices de Montbrison qui présente la demande. Le conseil municipal,
unanime, l'approuve.

Après un rapport du service de santé de l'Armée, la proposition est reprise à Paris par les parlementaires montbrisonnais. Le dossie
r Meynard des archives de la Grande Chancellerie (23) comporte plusieurs lettres qui montrent que le sénateur Emile Reymond et le député Georges Levet sont intervenus dans cette nomination avec, semble-t-il, deux motivations. Il s'agit de récompenser sœur Saint-Charles mais aussi de mettre en valeur l'hôpital mixte de Montbrison avec l'espoir que cela conforterait les demandes répétées de la Ville qui souhaite vivement obtenir un régiment complet en garnison avec son état major et sa musique (24).

 


(archives de la Diana, fonds Brassard)

Les deux religieuses augustines honorées

De gauche à droite : Soeur Saint-Charles (Elisa Meynard) avec sa Légion d'honneur
et Soeur Saint-Paul (C. Martinière) portant la médaille d'or des épidémies.

Les deux religieuses, en tenue de travail, mains croisées sur un tablier blanc tout propre,
posent, avec leurs décorations devant les lits à rideaux blancs de la grande salle
des hommes.

                  

La charité au bras de l'honneur…

Le 15 février 1897 est un grand jour pour l'hôpital de Montbrison avec deux célébrations successives. Les invités sont, pour une part, les mêmes, cependant les deux cérémonies qui se suivent sont très différentes. Le matin, fête religieuse et intime : la communauté, les familles et le clergé entourent deux sœurs pour leurs noces d'or. L'après-midi, fête civile : la République, par ses représentants civils et militaires, honore la Supérieure en lui décernant la Légion d'honneur, avec quelques arrière-pensées.

A 9 h ½, dans la chapelle Sainte-Anne, la messe est célébrée par l'abbé Martinière, un frère de sœur Saint-Paul. Ensuite, avant la rénovation des vœux des deux sœurs, le chanoine Sachet, supérieur du séminaire de Montbrison, prononce une allocution de circonstance. A 11 h, un déjeuner est servi dans le réfectoire de l'hôpital pour les parents des religieuses et quelques invités proches de la communauté. Les sœurs n'y apparaissent qu'au dessert. Il faut se conformer à la règle et, d'autre part, continuer à s'occuper des malades… Des toasts sont portés par le maire de Montbrison, Claude Chialvo, le sénateur Emile Reymond, le sous-préfet Dupré, les docteurs Rigodon et Dulac… Comme c'est l'habitude dans les fêtes de cette nature, un peu de lyrisme se mêle aux agapes. L'abbé Vanel, curé d'Essertines-en-Donzy, lit un poème sur le cinquantenaire composé tout exprès et l'abbé Moulager, professeur aux Chartreux, fait applaudir une gaie complainte... Il s'agit bien d'une fête de famille traditionnelle dans un établissement religieux, mais célébrée assez discrètement.



Image souvenir des noces d'or de Soeur Saint-Charles et de Soeur Saint-Paul
(fonds Brassart, archives de la Diana)


A deux heures de l'après-midi a lieu la remise officielle de la Légion d'honneur. Cette fois, c'est avec tout l'éclat possible. La salle des pas perdus est trop exiguë pour la foule des invités mais on a hésité à se mettre en plein air car c'est en plein hiver et il y a beaucoup de personnes âgées. Un piquet de soldats du 16e régiment d'infanterie doit rendre les honneurs. Il reste dans la cour. Clairons et tambours sont relégués dans une petite pièce voisine. Tout un grand remuement pour le vénérable hôtel-Dieu !

Le général Freyssineau commandant à Saint-Etienne la 49e brigade devait remettre la décoration mais retenu par un deuil il a délégué son officier d'ordonnance, le lieutenant-colonel Anglard (25). Plusieurs discours sont prononcés : successivement ceux du docteur Rey, médecin doyen honoraire des hospices, du docteur Rigodon, médecin de l'hôpital, de Claude Chialvo, maire de Montbrison, du colonel Anglade qui lit celui prévu par le général Freyssineau… Ils sont sur le même ton, à la fois emphatique et consensuel : rappel des mérites de la sœur supérieure, cascade de remerciements avec de belles phrases magnifiant la République et l'Armée.

Seul le docteur Rey évoque, à mots couverts, la situation politique du moment marquée par une poussée d'anticléricalisme. Les Augustines seront-elles toujours chez elles à l'hôpital de Montbrison ? Ne les remplacera-t-on, un jour, par des infirmiers laïcs ? Il pense que le geste de gratitude de l'Etat envers sœur Elisa est un signe rassurant… Le fait est que la présence augustine à Montbrison durera encore trois quarts de siècle.

Après les longs discours la cérémonie elle-même est très brève. L'Harmonie montbrisonnaise joue La Marseillaise, clairons et tambours ouvrent le ban, le colonel, de son épée, touche l'épaule de la vieille sœur, épingle la croix sur son plastron blanc et lui donne accolade. Il reste à rendre les honneurs militaires. Le colonel fait une proposition pleine d'affectueuse courtoisie :
Ma sœur, l'espace est trop restreint pour que la troupe puisse défiler devant vous, voulez-vous
défiler devant elle ? Le rédacteur du Journal de Montbrison conclut : Et la charité au bras de l'honneur passe devant l'armée - la Patrie - qui présente les armes… (26)

Funérailles de madame Saint-Charles

Moins de deux ans plus tard, le 31 décembre 1898, à six heures et demie du matin, madame Anne Marie Meynard, en religion sœur Saint-Charles, supérieure des religieuses de Montbrison, chevalier de la Légion d'honneur, meurt dans sa communauté (27). Une chapelle ardente est dressée dans une salle de l'hôtel-Dieu. Puis quatre religieuses portent le cercueil "recouvert du drap mortuaire des pauvres" sur lequel était placée la décoration, à la chapelle, après avoir fait le tour de la salle des hommes et "sans sortir de la maison". Parcours hautement symbolique, il s'agissait des lieux que la sœur avait si longuement fréquentés pour soigner et prier, les deux occupations principales de sa vie.

Le 3 janvier 1899, ses funérailles regroupent, comme deux ans plus tôt, dans la petite église Sainte-Anne toutes les autorités civiles et militaires : le maire, le sous-préfet, les médecins de l'hôpital et, indique le rédacteur du Journal de Montbrison, les membres de la commission des hospices "au complet". Cette dernière précision est intéressante car la commission compte souvent quelques "esprits forts (28)". Il y a donc, apparemment, un hommage unanime. Notons toutefois que Le Montbrisonnais, le journal local de tendance radicale, n'avait pas consacré une seule ligne à la remise de la Légion d'honneur à la supérieure tandis que son concurrent le Journal de Montbrison ajoutait un supplément de quatre pages pour relater l'événement (29).



Salle des hommes de l'hôtel-Dieu Sainte-Anne, le "champ de bataille des Augustines"
(cliché sur plaque de verre, fonds Brassart, archives de La Diana)

Après l'office funèbre, le général Freyssineau, commandant à Saint-Etienne la 49e brigade d'infanterie, adresse "un dernier adieu à la vaillante sœur de charité". Il connaissait personnellement la sœur qu'il avait rencontrée quand, jeune officier, il était en poste à Montbrison. Les honneurs militaires sont rendus par une compagnie du 16e de ligne, le régiment des Montbrisonnais. Puis, en présence de seulement quelques assistants, Elisa Meynard est descendue dans le caveau des sœurs de la chapelle Sainte-Anne.

Et de madame Saint-Paul


Le samedi 4 mai 1901 meurt Claudine (Marie) Martinière, sa fidèle collaboratrice qui lui avait succédé. Le mardi suivant, 7 mai, ses funérailles sont célébrées dans la petite église Sainte-Anne par le chanoine Peurière, curé de Notre-Dame. Là encore, l'Etat est représenté par le sous-préfet, l'armée par les officiers du 16e de ligne, la municipalité par le maire Claude Chialvo qui prononce l'éloge funèbre de madame Saint-Paul. Comme d'habitude Le Journal de Montbrison (30) rappelle ses mérites et Le Montbrisonnais n'écrit pas une ligne à son sujet. C'est, en quelque sorte, une répétition, deux ans et demi après, de ce qui s'était passé pour madame Saint-Charles. Ainsi les Montbrisonnais disaient adieu à deux augustines dont le dévouement avait fortement marqué leur vieil hôtel-Dieu



Ces remises de décorations, cérémonies très formelles et convenues - mais inhabituelles quand il s'agit de religieuses - nous semblent significatives de la place importante que tenaient, à Montbrison, l'hôtel-Dieu et les Augustines. Elles rappellent aussi la longue tradition hospitalière de la ville et soulignent l'intérêt que le corps municipal et les parlementaires locaux portaient à cet établissement essentiellement à cause des services qu'il rendait à l'armée. A l'arrière-plan, nous discernons quelques préoccupations politiques mais surtout l'attachement profond des Montbrisonnais à leur hôpital.
                                                                                                                     Joseph Barou

(1) Ouverture de l'hôpital de Beauregard le 1er octobre 1975.
(2) Jean Orel, 30 ans et Jean Vauche, 21 ans.
(3) Georges Forestier, 23 ans et Elisa Morin, 20 ans.
(4) Claudine Salomon, 57 ans, Marie Méjasson, 23 ans et Simone Forestier, 20 ans.
(5) Louis Reynaud, 48 ans.
(6) Recensement de 1896, archives municipales de Montbrison.
(7) Etat civil de Saint-Etienne, archives départementales de la Loire.
(8) Louis-Joseph Praire (1756-1793), important négociant stéphanois, élu maire de Saint-Etienne en 1792, proche des Girondins, il soutient la révolte fédéraliste des Lyonnais, fusillé aux Brotteaux le 4 décembre 1793.
(9) Lettre du 16 janvier 1897 au Grand Chancelier de la Légion d'honneur, dossier LH/1857/11, Archives nationales.
(10) Pour les divers recensements effectués à Montbrison, elle est inscrite avec le prénom de Marie, tout comme dans son acte de décès (état civil de Montbrison).
(11) Etat civil de Saint-Martin-en-Haut, archives départementales du Rhône.
(12) A son décès, en 1901, Claudine Martinière a encore une sœur qui lui survit et qui est directrice d'un orphelinat à Smyrne (Turquie).
(13) Décision du ministre du Commerce du 14 mars 1885, JO du 24 mars 1885.
(14) Séance du 13 octobre 1884, délibération de la commission administrative des Hospices, archives des Augustines de Notre-Dame de Paris.
(15) Séance du 9 mai 1885, délibération de la commission administrative des Hospices, archives des Augustines de Notre-Dame de Paris.
(16) La première femme légionnaire fut reçue en 1851. Sous le Second Empire, Napoléon III nomma seulement 6 femmes dont 4 religieuses. La IIIe République a nommé seulement une centaine de femmes avant 1914.
(17) Dossier LH/1857/11, Archives nationales.
(18) Cf. Joseph Barou, "Epidémie chez les frères de Saint-Jean-de-Dieu de Savigneux", Village de Forez, n° 95-96.
(19) Cf. J. Barou, "L'épidémie de variole de 1848 à Montbrison", Village de Forez, n° 27, juillet 1986.
(20) Cf. Rapport de M. Girardon, ingénieur des Ponts et Chaussées sur le projet d'assainissement de Montbrison du 25 mai 1879, Procès-verbaux des délibérations du conseil municipal 1878-1881.
(21) Jacqueline Lalouette, Les religieuses hospitalières en temps d'épidémie, communication au Ve congrès de la Société italienne des historiens femmes, Naples, 28-30 janvier 2010.
(22) Préparation de la Séparation des Eglises et de l'Etat, affaire Dreyfus…
(23) Cf. dossier LH/1857/11 des Archives nationales.
(24) Cf. Joseph Barou, "Quand Montbrison réclamait un régiment entier", extrait de "Montbrison de la Seconde République à la Grande Guerre (1848-1914), tableau d'une ville assoupie", Village de Forez, 2003.
(25) Le 21 février 1897, le rédacteur du Journal de Montbrison indique à tort que cette remise a été faite par le sous-préfet de Montbrison.
(26) Journal de Montbrison, supplément du 21 février 1897.
(27) Cf. l'acte de décès qui omet le prénom Elisa (Eliza) ; état civil de Montbrison, archives municipales.
(28) C'est le cas, par exemple, du pharmacien Henri Dupuy, maire de Montbrison de 1884 à 1887, qui refuse de participer à la traditionnelle procession du vœu de ville, ce qui entraîne de petits conflits, cf. J. Barou, "La dissolution de la compagnie des sapeurs-pompiers de Montbrison, un conflit révélateur du climat politique local (1884-1885)", Village de Forez, n° 103, avril 2006.
(29) Journal de Montbrison du 21 février 1897, supplément.
(30) Journal de Montbrison du 12 mai 1901.

Nos sincères remerciements vont à tous ceux qui nous ont aidés dans cette rercherche, notamment : les Soeurs augustines de Notre-Dame de Paris, Soeur Marie-Pierre Gazelle (de l'ancien hôtel-Dieu Sainte-Anne) et Mme Muriel Pichon de la Diana.

[publié par Village de Forez, n° 120, octobre 2014]

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Montbrison 1897 : Augustines à l'honneur

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Mémento de Mère Saint-Paul
(Marie-Claudine Martinière)

 

       

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Religieuses augustines dans le chœur de la chapelle Sainte-Anne
(cliché sur plaque de verre, fonds Brassart, archives de La Diana)



Chapelle Sainte-Anne de l'hôtel-Dieu
(cliché sur plaque de verre, fonds Brassart, archives de La Diana)

 

 

 

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janvier 2015