Patois vivant



Maurice Brunel en avril 1999
au cours d'une veillée patois
au Centre social de Montbrison

 

Service après-vente

Maurice Brunel

(patois d'Essertines-en-Châtelneuf)

enregistré au cours d'une veillée du groupe Patois Vivant
au Centre social de Montbrison
, 13, place Pasteur

pour écouter cliquer ci-dessous

(1 min 15 s)

[L'histoire se passait] euh ! A la fin de la guerre, par là, je ne me rappelle pas exactement l'année [sézon, en patois]. C'était la Génie qui était restée bonne chez les gens toute sa vie. Et à l'âge de 45 ans, quelque chose comme ça, elle décida d'arrêter. Et elle vint habiter à Malleray, dans deux pièces, dans la cour, chez le Tonton Toine, dans le temps, qui était mort en 1938, par là. Et elle loua les deux pièces à l'étage.

Dans la grande, la plus grande, elle fit sa chambre, et à côté, la plus petite, elle fit sa cuisine. Et pour se chauffer il était resté l'ancienne cuisinière à trois pieds qui avait trois ronds et un four sur le côté. Et c'était mal agencé parce que c'était une cheminée pour faire du feu par terre, il y avait une grille, quoi. Et ça ne marchait pas bien.

Elle demanda au Jean-Marie de venir arranger la cheminée parce que ça ne tirait pas. Jean-Marie avait été maçon, il était veuf. Et il vint arranger la cheminée : ça marchait bien. Ce serait aujourd'hui on dirait que le Jean-Marie assurait le service après-vente, quoi, l'entretien, mais nous ne le savions pas.

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mise à jour le 13 août 2011