[Le pyjama jaune]. C'était un garçon de Saint-Bonnet [-le-Courreau] qui était descendu à la [fête de la fourme ?] de Montbrison. Et puis il fit connaissance d'une fille, une fille de Montbrison. Ils se sont fréquentés beaucoup de temps. Et puis, au bout de beaucoup de temps, ils ont décidé de se marier. Ah ! bon. Ils avaient décidé, fixé le jour, tout. Et - il paraît que c'est une coutume à Montbrison - la belle-mère, pour bien se faire voir par son gendre [filliâtre], lui achète un cadeau. Il faut offrir quelque chose, quoi.
Alors, un samedi, à Monbrison [qu'il y avait] le marché, il y avait des "guenilles" qui pendaient [pendoler]. Elle ne savait pas le goût du […?], quoi. Oh ! elle se dit : tiens, je vais lui acheter un pyjama. Il le portera toujours, comme ça.
La noce arrive. Et puis, bon. Quand la noce fut finie, ils allèrent se coucher. Et la mariée se couche la première. Et le marié réfléchissait [calculer : réfléchir]. Et puis, va, il enfile le pyjama : Et puis, tiens, ça fera plaisir à la femme. Et puis sa femme arrive, et tout.
Je vous le dis en français : C'est pas la peine de prendre le maillot jaune t'es pas le premier.