Un aspect de la piété populaire :
Les processions des Rogations à Montbrison
sous l'Ancien Régime
Les Rogations sont, on le sait, trois jours précédant la fête de l'Ascension au cours desquels processions et prières publiques sont organisées pour appeler la bénédiction de Dieu sur les champs (1). Ce rite chrétien reprend pour une part les parades religieuses païennes qui, à Rome, avaient le même objet : l'amburbalia (procession autour de la cité) et l'ambarvalia ( procession autour des champs).
Un "Ordre des processions des Rogations"
La bibliothèque de la Diana possède une curieuse brochure imprimée à Montbrison en 1767 et intitulée Ordre des processions des Rogations pour les paroisses de la ville de Montbrison... D'une facture archaïque, cet opuscule est bizarrement paginé à l'aide de chiffres romains et illustré d'une unique petite gravure sur bois représentant un ange remettant à une sainte la palme du martyre. Ce petit ouvrage a un format réduit et compte seulement trente-six pages mais il n'en recèle pas moins d'intéressantes précisions sur la vie religieuse à Montbrison sous l'Ancien Régime.
Le fascicule donne d'abord les antiennes propres aux lundi, mardi et mercredi des Rogations. Mais la partie la plus intéressante est l'itinéraire que chaque paroisse de la ville doit suivre au cours des processions, avec l'ordre des stations. Celles-ci sont toujours situées dans une église ou une chapelle pour laquelle sont précisés les saints patrons principaux et secondaires qui doivent être invoqués.
Ordre des processions des rogations pour les paroisses de la ville de Montbrison
(bibliothèque de la Diana, Montbrison)
Ainsi le lundi des Rogations les paroissiens de Saint-André se rendent à Sainte-Madeleine, à l'église Sainte-Marie de la Visitation, à Saint-Pierre, enfin à Sainte-Ursule où la messe est dite. Au même moment les ouailles du curé de Saint-Pierre se rendent successivement à Sainte-Madeleine, à la chapelle de la Charité, à la chapelle des Clarisses, enfin dans la chapelle des Oratoriens pour la messe. Enfin, le même jour, la procession des paroissiens de Sainte-Madeleine se rend à la Commanderie Saint-Jean-des-Prés, puis à l'église Saint-André et enfin à Sainte-Marie où la messe est dite. Trois processions sillonnent donc la ville en même temps sur des itinéraires différents mais avec des stations communes (voir le plan ci-après). |
Itinéraires des paroisses de la ville
(M : une messe est célébrée dans la station)
Stations de la paroisse de St-André (départ de l'église paroissiale)
lundi |
Ste-Madeleine |
Visitation |
St-Pierre |
Ste-Ursule (M) |
mardi |
St-Eloi |
Capucins (M) |
Ste-Anne |
Notre-Dame |
mercredi |
Cordeliers |
Ste-Claire |
Oratoire |
Pénitents (M) |
Stations de la paroisse de St-Pierre : (départ de l'église paroissiale)
lundi |
Ste-Madeleine |
Charité |
Ste-Claire |
Oratoire (M) |
mardi |
Cordeliers |
Ste-Anne (M) |
Notre-Dame |
Saint-André |
mercredi |
Visitation |
Calvaire |
St-Aubrin |
Ste-Ursule (M) |
Stations de la paroisse de Ste-Madeleine : (départ de l'église paroissiale)
lundi |
St-Jean-des-Prés |
St-André |
Visitation (M) |
|
mardi |
Charité |
Ste-Claire |
l'Oratoire |
Ste-Ursule (M) |
mercredi |
St-Pierre |
Cordeliers |
Ste-Anne (M) |
Notre-Dame |
On comprend dès lors l'utilité de cet Ordre des processions qui sert de mémento au clergé et permet d'éviter des confusions regrettables. Ce n'est nullement le fruit du hasard mais la mise en forme des habitudes. Il est d'ailleurs probable que cette organisation complexe a dû être laborieusement mise au point entre toutes les communautés paroissiales ou religieuses concernées car on sait l'importance que revêtent alors les questions de préséance entre clergé séculier et clergé régulier.
Ajoutons encore que les processions des Rogations qui mettaient en marche les bonnes gens de la ville étaient encore populaires même si elles étaient moins fréquentées qu'aux siècles précédents. Il s'agit d'un rite religieux qui rejoint le plan économique. Il était important de chercher à s'assurer de bonnes récoltes. Montbrison était un gros bourg très rural. Sainte-Madeleine, avec la plus grande partie de son territoire hors les murs, est alors véritablement une paroisse de campagne. Les faubourgs de la Croix, de la Madeleine, de Saint-Jean, le hameau de Curtieu sont peuplés de laboureurs et de journaliers. Le Bourgneuf, le quartier du Château (actuel Calvaire), celui de la Porcherie - au nom révélateur - comptent beaucoup de jardiniers et de vignerons. Presque tous les Montbrisonnais cultivent un jardin ou soignent un coin de vigne : aux Purelles, à Rigaud, au Chemin Rouge ou à Pierre-à-Chaux.
Ces manifestations religieuses sont un signe fort de la cohésion sociale de la ville qui se montre à plusieurs niveaux. Derrière la bannière et la statue du saint patron se manifeste à la base, l'appartenance à une corporation qui unit laboureurs, jardiniers, vignerons. Derrière la croix porté par le curé se retrouve ensuite toute la communauté paroissiale. Enfin ces multiples visites dans d'autres sanctuaires que ceux que les fidèles fréquentent habituellement renforcent le sentiment que tous les gens appartiennent à une même cité, que Montbrison n'est pas seulement une mosaïque de quartiers. La paroisse voisine de Moingt a trois lieux de cultes dont l'église Sainte-Anne. Elle est partiellement intégrée dans l'Ordre des processions. On constate qu'est donc commencé depuis bien longtemps le processus qui a abouti, très récemment à la fusion presque complète de Moingt avec Montbrison.
Nous avons indiqué sur un plan de Montbrison les processions des trois paroisses principales de la ville pour le lundi des Rogation. La paroisse Sainte-Anne, qui est une annexe de Moingt, figure seulement comme station des autres paroisses de Montbrison. Les Moingtais partent de Saint-Julien et visitent successivement Saint-Jean qui est leur deuxième église, et la chapelle Sainte-Eugénie.
Une vingtaine de clochers et de clochetons
Ces pérégrinations nous permettent de visiter une vingtaine d'églises ou de chapelles de la ville. Ces lieux sont bien différents par leur dimension et leur statut. Ils vont de l'imposante collégiale Notre-Dame, la plus grande église du Forez, à la chapelle minuscule.
Relevons d'abord les églises paroissiales :
- Saint-André, centre de la paroisse la plus importante de la ville. C'est un édifice important, aujourd'hui totalement détruit, et dont le souvenir est seulement évoqué par le nom d'une place.
- Saint-Pierre, église basse au pied du château, qui a succédé à Saint-Pierre-le-Vieux située dans l'enceinte castrale, centre de la paroisse de la noblesse et du monde judiciaire. Elle a été complètement reconstruite, avec une autre orientation, en 1866-1870.
- Sainte-Madeleine, située hors les murs, au faubourg de la Madeleine, modeste sanctuaire de la paroisse la plus ancienne de la ville, elle aussi, aujourd'hui, complètement détruite.
- Sainte-Anne a un statut particulier : église paroissiale annexe de celles de Moingt. C'est une modeste chapelle qui est utilisée conjointement par le curé de Moingt ou son vicaire et l'aumônier de l'hôtel-Dieu. Aujourd'hui cette chapelle est devenue un temple protestant.
Il faut ajouter à la liste les deux églises paroissiales moingtaises :
- Saint-Julien-d'Antioche, l'actuelle église de Moingt.
- Saint-Jean, seconde église de Moingt, qui se situait près de l'ancienne mairie.
On trouve ensuite les chapelles dépendant des communautés monastiques :
- La chapelle des Cordeliers, sous le vocable de Saint-François, dont la salle des fêtes de la mairie est un pauvre reste.
- La chapelle des Capucins, aussi sous la protection du Pauvre d'Assise, qui est devenue aujourd'hui la chapelle des soeurs de Sainte-Claire.
- La chapelle de l'Oratoire, sous le vocable de Saint-Joseph, est utilisée par les pères oratoriens et leurs élèves du collège de Montbrison. C'est une aile de la sous-préfecture, l'ancienne salle du conseil général de la Loire.
- La chapelle Sainte-Marie, du riche couvent des Visitandines, actuel palais de justice.
- La chapelle, plus modeste, des Ursulines, naturellement dédiée à sainte Ursule, devenue aujourd'hui la chapelle du collège Victor-de-Laprade.
- La chapelle des religieuses Sainte-Claire, aujourd'hui détruite et qui était située à l'emplacement actuel du square Honoré-d'Urfé.
Ajoutons encore les chapelles, en quelque sorte privées, dépendant de confréries ou de corporations. C'est le cas de :
- La chapelle Saint-Eloi, disparue elle aussi, située hors les murs mais près de la ville, sur la route de Moingt.
- La chapelle des pénitents du Gonfalon, actuel théâtre des Pénitents.
Chapelles d'institutions hospitalières :
- Eglise de la commanderie Saint-Jean-des-Prés, aujourd'hui bien mutilée, qui passe pour le plus ancien édifice de la ville et qui appartient à la société historique La Diana
- La chapelle de la Charité, au faubourg de la Croix, qui avait d'abord appartenu au second couvent des Ursulines de la ville. Elle a été reconstruite au début du XIXe siècle. Aujourd'hui, à son emplacement se trouve la salle polyvalente Noël-Collard.
Il y a encore de vénérables lieux de culte, aussi lieux de mémoire, qui sans être vraiment désaffectés étaient d'habitude peu fréquentés. On relève dans ce groupe :
- La chapelle Saint-Aubrin, très ancienne, située au quartier du château, près de l'ancien auditoire de justice. Elle abrita les reliques de saint Aubrin jusqu'à leur transfert, en 1230, à Notre-Dame.(2)
- La chapelle du Calvaire sur la colline (3).
- la chapelle Sainte-Eugénie, appartenant au petit prieuré bénédictin de Moingt.
Enfin, il faut faire une place particulière à l'église Notre-Dame, fondation des comtes devenue ensuite collégiale royale. Ses chanoines, ses prébendiers et ses prêtres habitués constituent un clergé nombreux et influent même s'ils n'effectuent pas de fonctions curiales.
Cela fait vingt sanctuaires et encore sans compter les chapelles privées et les oratoires des demeures importantes. Parmi eux, huit ont disparu, six ont gardé leur destination première, cinq sont devenus des édifices civils publics, un est devenu un bâtiment privé :
Saint-André, |
église paroissiale, |
disparue |
Sainte-Madeleine, |
église paroissiale, |
disparue |
Saint-Jean (Moingt), |
église paroissiale, |
disparue |
Sainte-Claire, |
chapelle conventuelle, |
disparue |
Saint-Eloi, |
chapelle, |
disparue |
Saint-Aubrin, |
chapelle, |
disparue |
Le Calvaire, |
chapelle, |
disparue |
La Charité, |
chapelle, |
disparue (aujourd'hui salle Noël-Collard) |
Notre-Dame, |
église collégiale, |
devenue église paroissiale |
Saint-Pierre, |
encore église paroissiale. |
reconstruite presque au même lieu, |
Saint-Julien, |
église paroissiale, |
église paroissiale de Moingt. |
Sainte-Anne, |
église annexe de Moingt, |
devenue chapelle de l'hôtel-Dieu puis temple protestant. |
Sainte-Ursule, |
chapelle conventuelle |
devenue chapelle du collège Victor-de-Laprade. |
Les Capucins, |
chapelle conventuelle |
devenue la chapelle des religieuses de Sainte-Claire. |
L'Oratoire, |
chapelle du collège |
devenue salle du conseil général de la sous-préfecture |
Sainte-Marie, |
chapelle conventuelle |
salle de la cour d'assises du tribunal de Montbrison. |
Les Cordeliers, |
chapelle conventuelle |
devenue une médiathèque |
Les Pénitents, |
chapelle de confrérie |
devenue centre d'animation. |
Sainte-Eugénie, |
chapelle d'un prieuré, |
achetée par la ville de Montbrison. |
Saint-Jean-des-Prés, |
chapelle d'une commanderie |
propriété de la société d'histoire La Diana |
Tous les saints du paradis
L'Ordre des processions mentionne aussi pour chaque station le nom des saints qui doivent être invoqués. Leur nombre est généralement arrêté à sept par sanctuaire. Il s'agit du saint ou de la sainte qui donne son vocable à l'église et de six autres personnages particulièrement honorés dans le lieu. Cela forme une longue litanie de cent vingt saints ou saintes différents qui nous donne la tonalité de la piété populaire à Montbrison.
La culte de la Vierge Marie est, évidemment, le premier de tous. La collégiale est sous son patronage comme la chapelle de la Visitation et celle des Pénitents. Elle est patronne secondaire de deux autres sanctuaires montbrisonnais. La famille de la Vierge est largement représentée : saint Jean-Baptiste (trois fois), saint Joachim (trois fois), sainte Anne (deux fois), saint Joseph (deux fois), sainte Elisabeth.
Les saints de la famille franciscaine sont plus de dix fois cités dans les couvents des Cordeliers, des Capucins et des Clarisses. Relevons : François d'Assise (trois fois), Bonaventure (trois fois), Antoine de Padoue (deux fois), Claire d'Assise, Félix de Cantalice (4), Fidèle (de Sigmaringen) (5), Colette (de Corbie) (6)... Cette forte cohorte nous confirme l'influence qu'avaient les ordres mendiants au Moyen-Age, influence qui persiste trois siècles plus tard malgré l'apparition d'ordres nouveaux tels que l'Oratoire.
Les premières figures des antiques Eglises de Lyon et de Vienne sont honorées dans la chapelle Saint-Aubrin autour de l'évêque Aubrin (7), patron de la ville : Irénée (8), Polycarpe (9) et Mamert, l'évêque de Vienne qui institua les Rogations au Ve siècle. C'est un indice de la grande ancienneté du modeste édifice situé sur la colline. Les saints honorés correspondent, assez généralement, à la nature de l'établissement que dessert la chapelle.
Les chapelles des établissements hospitaliers se tournent vers Lazare (deux fois) et ses soeurs Marthe (deux fois) et Marie, et Jean de Dieu (10). Les Oratoriens hébergent dans leur chapelle des saints du Livre : les évangélistes Marc et Luc, Jérôme, docteur de l'Eglise et Philippe de Néri (11), fondateur de l'Oratoire. Les Ursulines honorent sainte Ursule (12) et les Visitandines François de Sales (13), le saint savoyard qui organisa l'ordre de la Visitation en collaboration avec Jeanne de Chantal (14). Dans la chapelle du Calvaire, autour du Christ, fils du Dieu vivant se retrouvent les principaux figurants de la Passion : Marie, Jean l'Evangéliste, Nicodème, Joseph d'Arimathie, Simon de Cyrène, Marie-Madeleine, Marie Cléophas. A la commanderie Saint-Jean-des-Prés on invoque les saints soldats : Georges (15), Maurice (16), Sébastien (17)...
Enfin figurent les saints traditionnellement populaires à la campagne : Roch (trois fois), invoqué pour se protéger des maladies, Isidore (deux fois), patron des laboureurs, Vincent, patron des vignerons, Martin, l'Apôtre des Gaules...
L'Ordre des processions, minuscule mais précieux opuscule, nous rappelle l'importance des manifestations extérieures de la foi telles les processions de Rogations qui, au 18e siècle, mettent, à la belle saison, trois jours durant, toute la ville en mouvement. Elles contribuent à souder des communautés autour d'un métier, d'une famille spirituelle, d'une paroisse. Plus que cela, en mêlant les quartiers, elles font prendre conscience aux Montbrisonnais qu'ils appartiennent à une même cité. En unissant clergé séculier et clergé régulier, en demandant à chacun de quitter sa "chapelle", elles sont aussi une pédagogie pour enseigner aux chrétiens l'unité et de l'universalité de l'Eglise.
Joseph BAROU
(1) Cf. l'excellent et volumineux dossier réuni par Noël Gardon concernant les Rogations dans la Loire, bibliothèque de la Diana.
(2) Cette chapelle n'a rien à voir avec l'actuelle chapelle de l'école Saint-Aubrin, rue de la Providence, qui est un édifice du 19ème siècle.
(3) Avant la Révolution, il existait déjà un calvaire sur les ruines du château comtal.
(4) Né en 1515, frère quêteur chez les Capucins.
(5) Né en 1577 en Souabe, capucin qui évangélisa les Grisons ; tué par un calviniste.
(6) Colette Boillet, née en 1380 à Corbie, réformatrice des soeurs clarisses.
(7) On sait peu de choses concernant saint Aubrin. C'était probablement un évêque auxiliaire du diocèse de Lyon qui naquit à Montbrison au milieu du VIIIe siècle et qui se distingua par sa piété et ses hautes vertus notamment par sa charité.
(8) Né en Grèce en 120, disciple de saint Polycarpe, succède à Pothin comme archevêque de Lyon et primat des Gaules, martyrisé à Lyon, Père de l'Eglise.
(9) Disciple direct de Jean l'Evangéliste, évêque de Smyrne, a eu à son tour comme disciple saint Irénée.
(10) Né en 1495 au Portugal, fondateur de l'Ordre de la Charité, invoqué pour les agonisants.
(11) Né à Florence en 1515, dit l'Apôtre de Rome, fondateur en 1558 de la Congrégation de l'Oratoire.
(12) Sans doute fille d'un prince de Grande-Bretagne, massacrée avec les onze mille Vierges par les Huns en 454 à Cologne. L'Ordre des Ursulines a été fondé en 1506 par sainte Angèle de Merici et placé sous l'invocation de sainte Ursule.
(13) Né en 1567 en Savoie, évêque de Genève, fondateur de l'Ordre de la Visitation avec sainte Jeanne de Chantal, docteur de l'Eglise.
(14) Née en 1572 à Dijon. Veuve, fondatrice de la Visitation ; portée sur les autels en 1767 seulement.
(15) Né vers 280 en Palestine, officier supérieur dans l'armée romaine, décapité en 303.
(16) Soldat chrétien de la légion thébaine ; suivant la tradition, martyrisé avec ses compagnons en 286 à Agaune (aujourd'hui St-Maurice) dans le Valais.
(17) Né vers 250, surnommé "le Défenseur de l'Eglise Romaine" ; commandant de la première cohorte de Dioclétien ; martyrisé à coups de flèches ; patron des guerriers.
Ordre des processions des rogations pour les paroisses de la ville de Montbrison
(bibliothèque de la Diana, Montbrison)
Saints particulièrement honorés dans les églises de Montbrison en 1767
(le saint patron principal est souligné)
Calvaire : Jésus fils du Dieu vivant, sainte Marie-Magdeleine, saint Jean évangéliste sainte Marie, sainte Marie Cléophas, saint Nicodème, saint Joseph d'Arimathie, saint Simon de Cyrène.
Capucins : saint François (d'Assise), saint Félix (de Cantalice), saint Joseph (de Léonissa), saint Daniel (martyr), saint Fidèle, saint Bonaventure, saint Antoine (de Padoue).
Charité : saint Lazare, saintes Marthe et Marie, sainte Paule, saint Annemunde (Annemond, Chaumont), saint Nizier, saint Rémy.
Cordeliers : saint François (d'Assise), saint Crépin, saint Vincent, saint Louis (évêque), saint Bernard, saint Bonaventure, saint Antoine (de Padoue).
L'Oratoire : saint Joseph, saint Jérôme, sainte Marie, sainte Anne, saint Philippe de Néri, saint Luc, saint Marc, saint Joachim.
La Visitation : sainte Marie, saint Vincent de Paul, saint Jean-Baptiste, saint Zacharie, saint Joseph, sainte Elisabeth, saint François de Sales.
Les Pénitents: sainte Marie, sainte Colombe, sainte Blanda (Blandine ?), saint Amant, saint Séverin, saint Bonaventure, sainte Jucunda (Joconde ?).
Notre-Dame : sainte Marie, saint Mathieu, saint Aubrin, saint Roch, saint Denis, sainte Marguerite, sainte Cécile.
Prieuré Sainte-Eugénie : sainte Eugénie , Sainte Trinité, "Dieu le père, créateur du monde" , "Dieu le fils, rédempteur du monde" ; "Dieu, Esprit Saint" ; saint Robert
Saint-André : saint André, saint Jacques, sainte Barbe, saint Léonard, saint Roch, saint Michel, saint Honoré.
Saint-Aubrin : saint Aubrin, saint Gilbert, saint Irénée, saint Polycarpe, saint Eucher, sainte Hélène, saint Mamert.
Saint-Eloi : saint Eloi, saint Grégoire, saint Ambroise, saint Benoît, saint Audoëne, saint Aimé, sainte Foy.
Saint-Jean (Moingt) : saint Jean-Baptiste, sainte Barbe, sainte Elisabeth, saint Joachim, saint Roch, saint Isidore, saint Nicolas.
Saint-Jean-des-Prés : saint Jean-Baptiste, saint Sébastien, saint Ragnebert (Rambert), saint Maurice, saint Georges, saint Victor, saint Pantaléon.
Saint-Julien (Moingt) : saint Julien (d'Antioche), sainte Basilisse, (vierge et martyre), saint Pothin, saint Pancrace, saint Sébastien, saint Denis, saint Romain.
Saint-Pierre : saint Pierre, sainte Blandine, saint Paul, sainte Luce, saint Claude, saint Barthélemy, sainte Agathe.
Sainte-Anne : sainte Anne, saint Jean de Dieu, sainte Marthe, saint Lazare, saint Ferréol, saint Augustin, saint Joachim.
Sainte-Claire : sainte Claire, sainte Thérèse, saint Pascal, saint Pierre d'Alcantara, sainte Catherine (de Bologne), sainte Colette, saint François (d'Assise);
Sainte-Madeleine : sainte Marie-Madeleine, saint Martin, saint Etienne, saint Antoine, saint Laurent, saint Isidore, sainte Reine.
Sainte-Ursule : sainte Ursule, sainte Geneviève, saint Augustin, saint Césaire, saint Charles, sainte Monique, sainte Serène.
[Extrait de Village de Forez n° 73-74, avril 1998]
Croix des Rogations taillées au couteau trouvées
dans une loge d'un clos, rue de Curtieux, début du XXe siècle.
textes
et documentation
Joseph Barou
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à jour : 8 août 2017 |
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