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Les
débuts de
l'Amicale des Foréziens
de Paris
(1886-1888)
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Au cours de la seconde
moitié du 19e siècle la population de Paris s'accroît
fortement. Elle double de 1851 à 1876. L'afflux des provinciaux
est déterminant dans cette expansion . Les Foréziens
contribuent à ce mouvement mais bien plus modestement
que les Auvergnats.
Les
origines de la Société amicale
Dîners foréziens
chez M. Philippe
Quand ils en ont l'occasion, les Ligériens de la capitale
ont tout naturellement plaisir à se retrouver entre "pays".
La société des Foréziens naît à
Paris de la rencontre de quelques amis autour du journaliste
Auguste Théolier (1) originaire
de Saint-Étienne . Ce dernier n'aime pas prendre seul
ses repas. De temps à autre, il donne rendez-vous à
quelques compatriotes foréziens, souvent des artistes,
pour aller au restaurant.
Les premiers "dîners foréziens" commencent
au printemps de 1884. Ainsi, le 5 mai, il y a autour d'Auguste
Théolier quatre autres convives : le compositeur
Benoît, le peintre José
Frappa, le critique d'art Marius
Vachon et l'ingénieur Jules
Garnier, frère de Francis, le célèbre
conquérant du Tonkin.
La soirée est réussie puisque, cinq jours plus
tard, le 10 mai 1884, les Foréziens se retrouvent au
nombre de vingt au cabaret du Lyon
d'or (2).
Cette fois, la présidence est assurée par Joseph
Delaroa, ancien conseiller général de la
Loire. Ce dernier, issu d'une ancienne famille stéphanoise,
avait été le secrétaire du duc de Persigny
et l'auteur de plusieurs ouvrages. Le restaurateur attitré
des amis foréziens est un certain Philippe,
lui aussi originaire du Forez.
Le nombre des convives croît et les "dîners
foréziens" deviennent une habitude. Ils aboutissent
quelques mois plus tard à la fondation d'une Société
amicale des Foréziens.
Joseph-Michel-Vincent
Delaroa
(Périgneux, Loire,
le 11 mars 1821 ; Paris, le 7 janvier 1890)
Ancien chef de bureau
au ministère de l'Intérieur, président
honoraire de la Société amicale des Foréziens,
chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de saints
Maurice et Lazare, chevalier de la Rose du Brésil,
commandeur de Saint-Marin, membre correspondant de la Diana.
Ecrivain à la plume acéré, il est l'auteur
de nombreuses publications portant sur des questions d'histoire
forézienne et d'ouvrages sur le duc de Persigny : Les
blasons de la Diana (1867), Galerie des portraits foréziens
(1869), Foréziens dignes de mémoire (1889).
A sa mort, il habitait Paris depuis plus de quarante ans.
Il avait fréquenté les salons de Mme Récamier
et rencontré les célébrités du
temps : Chateaubriand, Ampère, Sainte-Beuve... Très
lié avec Jules Janin, il avait côtoyé
chez lui Lamartine, le duc d'Aumale, Thiers, George Sand...
Fondation de l'Amicale
Sur l'invitation du "comité
du Dîner", une assemblée provisoire
a lieu le 16 mars 1885 au 176 boulevard Saint-Germain chez
un industriel parisien originaire de la Loire : M. Pierre
Pelletier (3) , maître de verreries. Les statuts
sont déposés le 26 juin 1885. L'année
suivante lieu la première assemblée générale
ordinaire. Elle se déroule le 2 avril 1886 dans les
salons du restaurant Philippe, au 105, galerie de Valois,
Palais-Royal. Le siège social est fixé au 43,
rue de Valois à Paris.
Elle a pour but de créer entre ses membres - Foréziens
de Paris ou d'ailleurs - un lieu
de relations amicales afin de s'aider réciproquement
en toutes circonstances (titre premier, art. 4
des statuts)..
Il ne s'agit toutefois pas d'une société de
secours mutuels car les statuts précisent que "cette
aide est essentiellement patronale". Une aide pécuniaire
ne pourra être apportée que "dans des cas
exceptionnels". Pour être admis, il faut être
forézien ou avoir des liens avec la province, faire
une demande écrite et avoir deux parrains. La cotisation
annuelle s'élève à 6 F et, de plus, l'impétrant
doit verser un droit d'admission de 5 F. Le versement, en
une seule fois de 50 F permet de devenir "sociétaire
perpétuel".
L'activité principale de la société consiste
en l'organisation de réunions mensuelles pour un dîner
ou un "punch". Rôle essentiellement convivial
mais qui permet aux sociétaires, pour la plupart gens
aisés, bien installés, notables, de bénéficier
d'un intéressant réseau de relations. Il est
expressément convenu que "les
discussions politiques et religieuses seront formellement
bannies" (titre III, art. 18 des statuts)..
Les premiers Amis Foréziens
Le premier bureau reflète la composition
sociologique de l'Amicale. Il comprend un homme politique,
un ingénieur, un industriel, un journaliste et un financier.
Tous ont une certaine notoriété :
Président : Joseph Delaroa ;
Vice-président : Jules Garnier ;
Trésorier : Pierre Pelletier ;
Secrétaire : Auguste Théolier ;
Secrétaire-adjoint : E. Bauzerr.
Il manque seulement un artiste pour représenter ce
groupe particulièrement étoffé au sein
de l'amicale.
Peu de Foréziens
du Forez
Il s'agit surtout de Foréziens de Paris. En 1888 sur
les 207 membres, 166 (80 %) sont domiciliés dans la capitale
ou sa proche banlieue et seulement 37 dans la Loire (18 %).
Parmi les adhérents habitant la Loire, les Stéphanois
sont largement majoritaires : 25. Parmi eux se trouve, comme
sociétaire perpétuel, le fabricant de rubans Claudius
Gérentet qui a présidé la chambre
de commerce de la ville de 1876 à 1881. Il semble avoir
entraîné de nombreux confrères rubaniers
: Jacquet, G. Balaÿ, Bernard, Descos,
G. Dufour, A. Gauthier, Offrey, Charles Rebour
Il y a cinq Roannais et un seul Montbrisonnais, l'ancien sénateur
Jean-Baptiste Chavassieu.
Ces Foréziens de Paris ne représentent qu'une
petite partie de la population de la région parisienne
originaire de la Loire. En 1884, la société a
115 adhérents alors qu'il y a 1800 Foréziens inscrits
sur les listes électorales de la Seine en 1885. Avec
les femmes et enfants cela représente environ 8000 personnes.
En 1888, les artistes, hommes de lettres et publicistes forment,
nous l'avons dit, le groupe le plus nombreux (28 personnes)
juste devant les industriels (fabricants, maîtres de forges,
maîtres verriers, imprimeurs) qui sont 26. Cette présence
s'explique facilement : pour réussir, il convient de
"monter" à Paris. La capitale du pays est l'un
des principaux centres internationaux de la culture et des affaires.
Pour la même raison, les négociants sont aussi
nombreux : 21 cas. Nous reviendrons sur ces deux groupes principaux.
Les professions "techniques" (13 ingénieurs
ou architectes), ont la même importance numérique
que les professions médicales (12 médecins, pharmaciens,
dentistes).
Mettons à part les hommes politiques, certes peu nombreux
- une dizaine - mais très représentatifs et influents.
Ce sont les sénateurs Brossard
(4) , Brunon (5) , l'ancien sénateur
Jean-Baptiste Chavassieu déjà
cité, les députés : Binachon
(6), Chollet (7), Imbert
(8), Georges Levet (9),
Francisque Reymond (10), l'ancien
maire de Saint-Étienne, Benoît
Charvet
Le président Joseph Delaroa appartient
également à ce groupe puisqu'il avait été
un fidèle collaborateur du duc
de Persigny (1808-1872), grand personnage du Second Empire.
Ajoutons à cette liste un autre homme politique plus
atypique. Il s'agit de Benoît Malon
qui entre dans l'Amicale avec la profession de publiciste
car il est le rédacteur de la Revue socialiste.
Nous reviendrons sur son rôle dans les débuts de
l'Amicale.
On trouve quelques militaires, des officiers évidemment,
dont le général de brigade Claude
Cholleton (11), trois capitaines (Baroux,
Defforges et Roux), un lieutenant de la garde républicaine
(Giry).
Les ecclésiastiques sont seulement deux mais d'éminents
personnages : l'abbé Jean-Baptiste
Vanel et le chanoine Condamin.
L'abbé Vanel (12), curé
de Saint-Bonaventure à Lyon mais aussi chanoine, prédicateur,
écrivain. Quant au chanoine James
Condamin (13), sociétaire perpétuel, il
est professeur aux facultés catholiques de Lyon. Docteur
en théologie et docteur ès lettres, il a déjà
écrit de nombreux ouvrages. Les deux confrères
écriront d'ailleurs ensemble en 1902, le Martyrologe
de la sainte Église de Lyon.
Curieusement, contrairement à la société
historique et archéologique du Forez la
Diana, il ne se trouve dans la liste des adhérents
de l'Amicale qu'un seul nom à particule, celui du géographe
Jules Dutreuil du Rhins. Ce marin
et explorateur français né à Saint-Etienne
avait été un des compagnons de Savorgnan
de Brazza. En 1894 il est assassiné au cours d'une
exploration au Tibet près de la frontière chinoise.
Ses travaux ont largement contribué à faire connaître
l'Asie centrale.
Figurent encore cinq rentiers et quelques étudiants de
grandes écoles.
Beaucoup d'artistes
Signalons-en quelques-uns :
Charles-Joseph Beauverie (14),
peintre de l'école lyonnaise est un forézien d'adoption
puisqu'il est né à Lyon,
le 17 septembre 1839. En 1888 il vient se fixer à Poncins
(Loire) où il meurt en 1923. Le Forez l'a souvent inspiré
et il a notamment effectué de nombreux dessins pour "Le
Forez pittoresque et monumental", le superbe
ouvrage de Félix Thiollier.
Ce dernier est d'ailleurs lui aussi un membre de l'Amicale.
Auguste Berthon, artiste peintre,
est né à Saint-Étienne
le 26 février 1858. Élève de José
Frappa, en1887 il habite Paris,
comme son maître. On lui doit la décoration de
la grande salle de la bourse du travail de Saint-Étienne.
Grégoire Chapoton, peintre
de fleurs, est né à Saint-Rambert-sur-Loire le
21 décembre 1845. Ancien des Beaux-Arts de Lyon,
il réside lui aussi à Paris.
Jacques-Marie-Hyacinthe Chevalier,
sculpteur, est né à Saint-Bonnet-le-Château
le 7 avril 1825. Il meurt à Paris en 1895.
David de Sauzéa, peintre,
stéphanois de naissance, a débuté sa carrière
au salon de 1880.
José Frappa, peintre de
genre, né à Saint-Etienne
le 18 avril 1854, mort à Paris en 1904.
Aubin Hervier, artiste peintre,
est né à Saint-Chamond
le 11 janvier 1851. Il décède à Paris en
1905.
Adolphe Lalauze, graveur, est né
à Rive-de-Gier en 1838.
Il a d'abord été contrôleur de l'Enregistrement.
Sa carrière artistique débute avec le salon de
1872. Il est surtout remarqué comme un habile vignettiste.
Il meurt à Milly en 1906.
Montagny, peintre
et sculpteur, né à Saint-Etienne
le 17 juin 1816, reste dans l'ombre de Rude
et de David dont il a été
l'élève.
Alexandre Séon, peintre
de portraits, de fleurs et de fruits, et illustrateur est originaire
de Chazelles-sur-Lyon où
il est né en 1855. Élève de Puvis
de Chavanne, il meurt à Paris
en 1917.
Marius Vachon, né à
Châtelus en 1850, est un
critique d'art.
Parmi ces artistes, beaucoup sont au second
plan, ou du moins peu connus, certains débutent. La création
de l'Amicale est pour tous une aubaine. Elle leur donne de multiples
occasions de créer des liens avec d'autres Foréziens,
pour la plupart gens bien installés et influents
Sous le patronage
du grand Bonnassieux
Dès sa fondation, toute l'Amicale se met sous le patronage
du Forézien le plus illustre du moment : Jean
Bonnassieux . Le statuaire natif de Panissières
est alors au sommet de sa notoriété. De nombreuses
uvres l'ont fait connaître. Et, à plus de
soixante-quinze ans, il est, sans les avoir recherchés,
couvert d'honneurs : élu à l'Académie des
Beaux-Arts, membre du conseil supérieur de l'école
des Beaux-Arts, professeur de sculpture à l'école
des Beaux-Arts, chevalier de la Légion d'honneur, vice-président
d'honneur de la Diana
Les premiers
pas de l'Amicale
Tentative de scission
en 1886
Le compte rendu de l'assemblée générale
du 2 avril 1886 fait allusion à une tentative de scission,
dès la première année d'existence de l'Amicale.
Et, curieusement, il semble qu'elle ait été évitée
grâce à Benoît Malon.
Ce dernier, né à Prétieux,
a toute légitimité pour être membre de l'Amicale.
Cependant, à cause de ses engagements politiques très
marqués à gauche, sa présence semble incongrue
parmi cette bonne société.
Le bureau de l'Amicale semble particulièrement satisfait
de sa présence. Le secrétaire Auguste
Théolier déclare devant l'assemblée
générale :
Nous voyons notre Société
recevoir à la fois les cotisations de charitables prêtres
foréziens et celles d'hommes d'une politique et d'une
religion beaucoup moins orthodoxes.
Et, aussitôt, il lit une lettre que Benoît Malon
lui a adressée "le lendemain d'une tentative avortée
de scission ".
Les termes en sont élogieux :
Votre oeuvre est bonne. Organiser des
réunions amicales où, sous les auspices des souvenirs
de jeunesse - joyeux ou tristes, mais toujours chers -, les
conviés puissent un moment oublier les âpretés
de la lutte pour la vie, les haines, les ressentiments, les
meurtrissures de la mêlée politique, en cette époque
si troublée ; - avoir fait cela, c'est avoir, comme la
Marie des Évangiles, pris la bonne part.
Après avoir invité les personnages de l'Ecriture
dans son discours, le vieux militant socialiste entonne le grand
chant de la fraternisation :
La sympathie aussi est une grande force
sociale, et elle nous aiderait beaucoup à la préparation
des grandes solutions, si, moins aveuglés par la fureur
des partis, nous lui faisions plus souvent appel. Au-dessus
de nos haines religieuses, politiques, économiques, il
y a des sommets lumineux où bien des malentendus s'expliquent,
d'où les points en discussion paraissent plus petits,
et d'où l'on entrevoit des possibilités de réconciliation
ou du moins d'apaisement, soit dans un sage relativisme, soit
dans une synthèse supérieure enveloppant toutes
les manifestations de la pensée et de l'activité
humaine
Et Benoît Malon conclut en
approuvant pleinement les buts de l'Amicale :
Telles sont les pensées qu'inspirent
nos réunions amicales d'où sont bannies les fureurs
sectaires. C'est pourquoi, par-dessus la haie hérissée
d'épines des divergences politiques, je vous envoie l'assurance
de mes meilleurs sentiments .
Ces belles paroles comblent d'aise les assistants qui votent
aussitôt l'insertion de la lettre au procès-verbal
de l'assemblée générale
C'est la
dernière décision prise. La séance est
levée. Il est minuit.
Les premières
décisions du bureau
D'abord, on est forézien avant tout, au-delà des
clivages sociaux et des camps politiques. Le fait que les paroles
de Benoît Malon soient mises
en exergue le montre clairement. Le Forez, "la petite patrie",
doit être magnifié à travers ses grands
hommes. Ainsi l'assemblée de 1887 émet le vu
que la ville de Montbrison donne le nom de Florimond
Robertet à l'une de ses rues. Une lettre est adressée
dans ce sens le 28 mai 1887 au maire de Montbrison :
"Ce Forézien, né
à Montbrison le 11 février 1459, avait été
ministre pendant plus de quarante ans sous trois rois : Charles
VIII, Louis XII et François 1er. Pourtant aucune ville
du Forez n'a daigné donner son nom à l'une de
ses rues Le président Joseph Delaroa écrit donc
au maire de Montbrison pour lui demande de réparer "un
si lamentable oubli en rendant cette tardive justice à
un des ses enfants" .
La demande est bien accueillie. Le conseil municipal de la ville
décide, à l'unanimité, de donner le nom
de Florimond-Robertet à une voie publique. C'est aujourd'hui,
la rue où se trouve la Diana : heureux choix !
De la petite patrie passons à la grande. Lors de leur
séance du 15 avril 1887, les amicalistes foréziens
décident d'acheter un bronze d'art pour être donné
en prix au "Tir stéphanois" dont le président
est un certain M. Chapon, lui-même
membre de l'Amicale. Ce trophée - Le
Mercure de Jean de Bologne - sera attribué
à l'occasion de l'inauguration du nouveau stand de tir
de Saint-Éienne. Il s'agit là d'encourager la
formation militaire des citoyens, chaque Français ayant
à l'esprit la revanche, la reconquête de l'Alsace-Lorraine,
les provinces perdues.
Ces premières décisions prises sont révélatrices
de l'état d'esprit de la nouvelle association. Il s'agit
surtout d'exalter le patriotisme forézien, premier composant
du patriotisme tout court.
Petite chronique des
Foréziens de Paris et du Forez
Une "petite chronique" du Bulletin de l'Amicale donne
des nouvelles des différents amicalistes en mettant en
valeur les réussites : publications, distinctions
et éloges funèbres.
Ainsi, en 1887, elle signale que son président d'honneur
Jean Bonnassieux a réalisé
la statue de bronze de Victor de Laprade
pour le jardin d'Allard de Montbrison. Il a aussi publié
une Biographie de Dumas, peintre lyonnais. Le docteur
Janicot a fondé le Bulletin
médical. Il a mené dans le Figaro une
vive campagne contre les détracteurs de Pasteur. Benoît
Malon a fondé la Revue du Mouvement
socialiste, Auguste Théolier
est devenu directeur du Petit Stéphanois
En 1888, le maître verrier Pelletier
est honoré pour son ouvrage consacré au verriers
du Lyonnais et du Forez. Mais cette année-là une
place de choix est réservée à la publication
du "Forez pittoresque et monumental
" de Félix Thiollier,
archéologue et photographe stéphanois :
Cette uvre magistrale est composée
d'environ 600 planches représentant les anciens châteaux
et les anciennes églises de notre province
Elle
suffira à honorer la vie de ce vaillant et intelligent
compatriote, à qui rien n'a coûté, ni le
temps, ni l'argent, pour élever ce monument impérissable
à la gloire de notre cher pays
Félix Thiollier vient aussi
de recevoir une grande médaille au congrès archéologique
de Laon pour sa publication sur le château de Bastie d'Urfé
*
* *
Lieu d'échanges, de convivialité,
l'Amicale constituait un riche réseau de relations, bien
utiles dans le grand Paris, pour un provincial isolé.
C'était une chance pour les jeunes talents ligériens
qui séjournaient à Paris. Elle ne représente
qu'une toute petite minorité des ligériens habitant
la région parisienne, la frange la plus fortunée.
La société des Foréziens,
certes un peu huppée, a cependant le grand mérite
de ne pas tenir compte des différences d'opinions politiques
et religieuses entre ses membres. Elle se montre capable d'accueillir
aussi bien le militant socialiste que le bourgeois le plus réactionnaire.
C'est du moins l'image que donne, dans ses premières
années, l'Amicale. Continua-t-elle dans cet esprit ?
Son histoire complète reste à faire.
Joseph Barou
[Village de Forez]
(1) Frère cadet d'Henri
Théolier, directeur du Mémorial de la Loire. Après
le décès d'Auguste, Henri Théolier remplace
son frère comme sociétaire perpétuel en 1888.
(2) Eugène Muller,Marius Vachon,
Léon Garnier,Joseph Delaroa, José Frappa, Auguste
Théolier,Ch.-M. Limousin,A. Berthon, A. Séon, le
docteur Janicot, le docteur Guinard, P. Pelletier,L. Poyet, Gonyn
de Lurieu, G. Gérard, J.-B. Bonnefoy, Blancon, M. Dayral,
E. Bauzerr et Adrien Varina.
(3) Pierre Pelletier, issu d'une dynastie
de maîtres verriers venant de Lorraine a un frère
membre de l'Amicale, Germain Pelletier,lui aussi maître
verrier installé à Saint-Just et un autre parent
verrier à Andrézieux.
(4) Ingénieur civil, résidant
à Paris au 51, rue de Verneuil en 1888.
(5) Maître de forges à Saint-Chamond,
résidant à Paris au 181, boulevard Saint-Germain.
(6) Maître de forges à Pont-Salomon
(Haute-Loire) résidant à Paris à l'hôtel
de Bretagne,rue Richelieu.
(7) Résidant à Paris au 7,
avenue du Trocadéro.
(8) Constructeur de machines à Saint-Chamond,
résidant à Asnières (Seine).
(9) Polytechnicien, ingénieur des
mines, maire de Montbrison (de 1876 à 1879 et de 1882 à
1884). A Paris il réside au 22, rue Cambon.
(10) Ingénieur civil,
résidant à Paris au 4, rue de Naples ; sénateur
de la Loire de 1888 và 1905.
(11) Claude Cholleton : né
à Agde (Hérault) d'une famille originaire du Forez.
Son père, né à Croizet était officier
des douanes à Béziers. Ancien élève
de Saint-Cyr, il combat en Crimée et en Afrique ;en 1870
il commande le 113e régiment d'infanterie et le fort Valérien
pendant la Commune. Il meurt à Paris le 19 janvier 1891
alors qu'il commandait la 12e brigade d'infanterie ; commandeur
de la Légion d'honneur.
(12) Né à Saint-Genest-Malifaux
(Loire) en 1851, mort à Lyon en 1929.
(13) Né à St-Chamond
(Loire) en 1844.
(14) Pour la biographie et
l'uvre de Beauverie cf. Philippe Tillon, Charles Beauverie
(1839-1923), Action graphique, Saint-Etienne, 1986.
(15) Jean Bonnasssieux (Panissières
18 sept. 1810 ; Paris 3 juin 1892), sculpteur, élève
des Beaux-Arts de Lyon, grand prix de Rome en 1836 ; parmi ses
nombreuses uvres, la colossale statue de Notre-Dame-de-France
au Puy est lune des plus connues
Principale
source : Bulletins
de la société amicale des Foréziens de Paris
(bibliothèque et archives de la Diana)

En ligne :
Liste
des membres de
la
Société
amicale des Foréziens en 1888
(format pdf, 6 p.).
Documents
Les
menus des dîners des Foréziens de Paris

le 11e
le 15e
Le 28e
(bibliothèque et archives de la Diana)
[année 1888]
LISTE DES
SOCIÉTAIRES &
ADHÉRENTS SOCIÉTAIRES
PERPÉTUELS
Ayant payé
la cotisation de 50 francs
MM.
BERTHELIER, O. A., Artiste lyrique,
47, rue Laffitte.
BONNASSIÈS, ingénieur représentant les Aciéries
de la marine à Paris, 6, rue des Pyramides.
BONNASSIEUX, L.H., membre de l'Institut, statuaire, 11, rue Saint-Simon.
CONDAMIN (l'abbé James), docteur en théologie et
ès lettres, chanoine de Lyon,
4, rue du Peyrail, Lyon.
DARAS (Mme), 44, rue Saint-Louis-en-l'Île.
DAYRAL (M.), négociant, 2, rue Logelbach.
DECHAVANNES (J.-B.),.négociant, 46, quai Henri IV.
GAUDET (N.), négociant, 15, route des Carrières,
Chatou (Seine-et-Oise).
GÉRENTET iC.), L.H., ancien Président de la Chambre
de commerce, Saint-Etienne.
JACQUET, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
JOURJON (J.), docteur en médecine, 32, avenue Ledru-Rollin.
MARION (Émile), publiciste, 5, cité Pigalle.
THIOLIER (Auguste).
THIOLIER (Henri), directeur du Mémorial de la Loire, Saint-Etienne.
SOCIÉTAIRES ET
ADHÉRENTS
MM.
ALBERT (F.), représentant de
commerce, 231, rue Vendôme, Lyon.
ANDRÉ, 73, rue de Richelieu.
ARQUILLIÈRE (L.), confections pour dames, 21, rue du Bouloi.
BALAY (G.), fabricant de rubans, Saint-Etienne.
BALAY (U.), imprimeur à Saint-Etienne.
BALP, négociant en dentelles, 6, rue de Mulhouse.
BARET (P.), comptable, 40, rue Popincourt.
BARNAY, docteur en médecine, Roanne.
BAROUX, capitaine-commandant au 27e Dragons, Châlons-sur-Marne.
BARLET (A.).
BAUZERR, comptable, expert-liquidateur, 3, rue Saint-Fiacre.
BEAUJEAN, Maître de Hôtel du Nord, 10, rue de l'Ancienne-Mairie,
Clichy (Seine).
BEAUVERIE, artiste peintre, 29, rue Gabrielle.
BELINGARD, capitaine d'infanterie.
BENOIT, compositeur de musique, 28 bis, rue de Richelieu.
BERGER (J.-B.), dessinateur, 29, rue de l'Entrepôt.
BERNARD, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
BERNE (S.), négociant, Saint-Etienne.
BERTHET, comptable, 248, boulevard Voltaire.
BERTHON (Auguste), artiste peintre, 29, rue des Belles Feuilles.
BERTHOUD, ancien maire, Saint-Ouen (Seine).
BINACHON, maître de forges à Pont-Salomon (Haute-Loire),
député, hôtel de Bretagne,
rue de Richelieu.
BITTERLIN, peintre-verrier, 127, rue de l'Université.
BLANC (E.), étudiant en médecine, 3, place Saint-Michel.
BLANCHON (J.-B.), artiste peintre, 2, rue Bara.
BOIBIEUX, 200, rue Lecourbe.
BONNASSIEUX (Pierre), attaché aux Archives nationales,
62 rue de Rennes.
BONNEFOY, rentier, 6, rue de Constantinople.
BONNEFOY (B.), négociant, 16, rue Villehardouin.
BOUCHERIE (M.), rentier, 14, rue François 1er.
BOUSSAND (M.), publiciste, 26 bis, rue de Lafontaine.
BRION-DORGEVAL, professeur de chant, 35, rue de La Rochefoucauld.
BROSSARD, ingénieur civil, sénateur, 51, rue de
Verneuil.
BRUDON, maître-tailleur, 64, boulevard de Magenta.
BRUNON, maître de forges à Saint-Chamond, sénateur,
181, boulevard Saint-Germain.
BRUS (Marc de), homme de lettres, 1, rue Monsigny.
CALLET, artiste peintre, 15, rue Radziwil.
CÉDIÉ, huissier, 28, rue Turbigo.
CHANOVE, ingénieur civil, 11, rue de Thann.
CHAPON, président du Tir Stéphanois, Saint-Etienne.
CHAPOTON, artiste peintre, 10, rue des Petites-Écuries.
CHARVET (Benoît), ancien maire de la ville, Saint-Etienne.
CHOSSONNERY, libraire-expert, 47, quai des Grands-Augustins.
CHAVASSIEU, ancien sénateur, à Montbrison.
CHEVALLIER, statuaire, 8, boulevard des Capucines.
CHIGNOL, entrepreneur de serrurerie, 23, rue de l'Hirondelle.
CHILLIET, 14, rue de l'Abbaye.
CHOLLET, député de la Loire, 7, avenue du Trocadéro.
CHOLLETON, commandeur L.H., général de brigade,
à Caen.
CHOLLETON (J.-M.), représentant de commerce, 4, quai des
Célestins.
CHOMEL, professeur d'escrime, 21, quai aux Fleurs.
COMBES, O. I., docteur en médecine, 87, boulevard Haussmann.
COURRAS, négociant, 16, rue Hérold.
COUTAREL (E.), négociant en produits chimiques, 36, rue
de Bagnolet.
COUZON, docteur en médecine, 28, rue Bréda.
CRINER, ingénieur civil, 23, rue de la Chaussée-d'Antin.
CUILLERON, fabricant de tissus en caoutchouc, Saint-Etienne.
DAVID DE SAUZÉA, artiste peintre, 19, rue de Sèvres
Ville-d'Avray (Seine-et-Oise).
DECROSE, caissier d'agent de change, 46, rue Sainte-Anne.
DEFFORGES, L.H., capitaine à l'État-Major général
du Ministre de la Guerre,
123, rue de Grenelle-Saint-Germain
DELAROA (J.), L.H., ancien conseiller général de
la Loire,112, rue de Grenelle-Saint-Germain.
DELAROA (L ), rédacteur principal au ministère de
l'Intérieur, 26, rue Vaneau.
DELORME, statuaire, 120, boulevard de Vaugirard.
DELORME (S.) homme de lettres, 2, rue de Sèvres, Clamart
(Seine).
DELPY (V.) compositeur de musique, 55, boulevard Gouvion-Saint-Cyr.
DESCOS, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
DESVERNAY (C.), ancien commis principal au ministère de
l'Intérieur, 14, rue de Beaune.
DEVIS, docteur en médecine, 10, rue du Cardinal-Lemoine.
DIDIER, négociant, 125, rue du Temple.
DONNASSON, facteur de pianos, 93, rue de Richelieu.
DORNOISE, rentier, 14, rue Littré.
DUBRUC, bottier, 29, rue de Ponthieu.
DUFOUR (G.), fabricant de rubans, Saint-Etienne.
DUPLEIX, professeur de mathématiques, 7, rue des Feuillantines.
DURAND, employé de commerce, 94, boulevard de Sébastopol.
EVRARD (Alfred) : L.H., ingénieur civil, directeur général
de la compagnies des forges de Châtillon et Commentry, 19,
boulevard des Italiens.
EVRARD (Victor), 19, boulevard Bineau, Levallois-Perret (Seine).
FAURE, ingénieur, 29, rue Beaumarchais.
FÉRÉOL, représentant de commerce.
FERLAY (E.), imprimeur, Roanne.
FERRATON (G.), chef de départ à la Liberté,
146, rue Montmartre.
FERRATON (A.), 59, rue d'Enfer, Noisy-le-Sec (Seine).
FÉRRER, professeur de musique, 234, rue Saint-Honoré.
FIALON, négociant en dentelles, 6, rue de Mulhouse.
FORESTIER, comptable, 24, rue de la Prévoyance, Vincennes
(Seine).
FOURNIER (J.), représentant de commerce, 27, rue de Cléry.
FRAPPA (José), artiste peintre,
12, rue de Pergolèse.
GAGLIARDINI, artiste peintre, 12, boulevard de Clichy.
GARAS, fabricant de terres cuites, 3, place d'Italie.
GARNIER (Jules), L.H., ingénieur civil, 14, rue de Berlin.
GARNIER (Léon), chef de division à la préfecture
de la Seine, 12, rue Séguier.
GAUTHIER (A.), fabricant de rubans, Saint-Etienne.
GÉRARD (G.), négociant, 83, boulevard de Magenta.
GÉREST (M.), ingénieur civil des mines, 149, rue
de Rennes.
GINOT (J.-B.), Saint-Etienne.
GIRY, lieutenant de la Garde républicaine.
GONNARD, docteur en médecine, 33, rue de Berry.
GONYN DE LURIEU, représentant de fabrique pour les rubans,
41, rue de Richelieu.
GOUILLOUD (Et.), architecte, 6, boulevard de Belleville.
GRANAT (Ch.), représentant de commerce, 79, faubourg Poissonnière.
GRANGE aîné, teinturier, Saint-Etienne.
GRANGEON (Paul), homme de lettres, Roanne.
GREISALMER (H.), 48, rue Duperré.
GROUILLER, négociant, 4, avenue-Sainte-Marie, Malakoff
(Seine).
GROUILLER, élève en pharmacie, 30, rue de Trévise.
GUILLAUME (F.), fabricant, Saint-Etienne.
GUINARD, docteur en médecine, 6, rue de Seine.
HERVIER (A.), artiste peintre, 2, rue Bara.
IMBERT (A.), constructeur de machines à Saint-Chamond,
député, Asnières (Seine).
IMBAUD (V.), gérant, 6, rue Meyerbeer.
JACKSON, rentier, 17, avenue d'Antin.
JACQUEMONT (S. comte), rentier, 7, avenue d'Antin.
JANICOT, docteur en médecine, 6, rue de Berne.
JOURNOUD, négociant, Saint-Etienne.
LALAUZE (Ad.), peintre-graveur, 24, quai de Béthune.
LAPRA, ancien notaire, Feurs (Loire)
LANYER, ancien receveur des Finances, 15, place Malesherbes.
LEVET, député, 22, rue Cambon.
LIMOUSIN (C.-M.), publiciste, 44, rue Beaunier.
MAISCH, négociant, 23, faubourg Poissonnière.
MALAVANT, pharmacien, 19, rue des Deux-Ponts.
MALON (B.), publiciste, Chatou (Seine-et-Oise).
MALON (J.-B.), négociant au Tonkin.
MANEVY (L.), comptable, 10, rue de Sévigné.
MARCONNET, représentant, de fabrique, 9, rue Grenéta.
MARCOUX, négociant, 27, rue de Cléry.
MARSEILLE, restaurateur, Argenteuil (Seine-et-Oise).
MARTIN, négociant, 19, rue Dupetit-Thouars.
MASSALSKI, constructions maritimes, 53, boulevard de Strasbourg.
MASSE, négociant en vins, 79, rue Jeanne d'Arc.
MATHIEU, employé, 1, rue Monsigny.
MATRAY, notaire, Roanne.
MÉJASSON (Léon), rentier, 2, square du Roule.
MERLEY (Alfred), ancien notaire, 9, rue Choron.
MICHALOWSKI, docteur en médecine, 6, quai d'Orléans.
MICHAUD, directeur de contentieux, 47, rue Rambuteau.
MICOLON, propriétaire, Chamousset (Loire).
MONTAGNE, tisseur de dessins.
MONTAGNY, L.H., statuaire, 8, rue Boissonnade.
MONTANDON, employé de banque, 34, rue Truffaut.
MULLER (Eugène), L.H., conservateur à la Bibliothèque
de l'Arsenal, 15, rue de l'Estrapade.
OFFREY, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
PARDON (Noël), ancien directeur de l'Intérieur, à
Saïgon, Saint-Just-sur-Loire.
PEILLON (J.), représentant de fabrique, 'i99, rue Montmartre.
PELLETIER (G.), maître de verrerie, Saint-Just-sur-Loire
(Loire).
PELLETIER (M.), maître de verrerie, Andrézieux (Loire).
PELLETIER (P.), maître de verrerie, 176, boulevard Saint-Germain.
PENEL, propriétaire, Saint-Just-sur-Loire (Loire).
PERRIN, L.H., fabricant de moulins à poivre, rue Vicq-d'Azyr.
PERRIN-MARÉCHAL, étudiant en médecine, 13,
rue de la Grande-Chaumière.
PEYRON, négociant, 37, rue Mazarine.
PHILIPPE, restaurateur au Palais-Royal, 105, galerie de Valois.
PICON, O. A. juge de paix, Courbevoie (Seine).
POMÉON, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
POUZET, caissier, 34, rue de Rivoli.
POYET (C.), légiste, 15, place des Vosges.
POYET (Louis), dessinateur-graveur, 17, rue du Louvre.
PRAIRE, gérant, 18, rue de la Verrerie.
PREYNAT (P.), représentant de commerce, 157, rue Saint-Honoré
Pujos, négociant, 18, boulevard du Levant, Nanterre.
QUEYRAT, 104, rue Amelot.
RAMBAUD, limonadier, 34, rue de Rivoli.
RAYMOND (A.), négociant, 75, rue Saint-Sauveur.
REBOUR (Charles), O. A , fabricant de rubans, Saint-Etienne.
REGNARD (Mme), A la Civette, 157, rue Saint-Honoré.
RENODIER, représentant de commerce, 10, rue Poissonnière.
REYMOND (F.), L.H., ingénieur civil, sénateur,4,
rue de Naples.
RHINS (DUTREUIL DE), géographe, 21, rue Jacob.
RICHARD (A), comptable, 55, rue des Saints-Pères.
ROBERTET (G.), L.H., O. A., administrateur de la Bibliothèque
de l'Arsenal.
ROBIN, étudiant, 13, rue Saint-Sulpice.
ROCHE (C.), entrepreneur de travaux publics, 12, rue Ginoux.
ROCHE, restaurateur, Argenteuil (Seine-et-Oise).
ROUSSET, comptable, 244, boulevard Voltaire.
RUE (Léon), négociant en vins, 3, rue Rollin.
SABOT, fabricant de rubans, Saint-Etienne.
SEGUIN (Henri), artiste lyrique au Théâtre de la
Monnaie, Bruxelles.
SÉON (A.), artiste peintre, 81, rue de l'Abbé-Groult.
SIMON, représentant de commerce, 24, rue Pavée-au-Marais.
SOUCHON (J.), dessinateur industriel, 12, rue Saint-Fiacre.
SOUZY, armurier, 31, boulevard Voltaire.
TARDIEU, docteur en médecine, 30, rue de Rivoli.
TERRA, propriétaire, 15, rue Mansart.
TERRAT (B.), docteur en droit, avocat à la Cour d'appel,
18, rue Saint-Romain.
THIOLLIER, (Félix), artiste peintre, Saint-Germain-Laval
(Loire).
TOURREL, ingénieur civil, 3, rue Bara.
TRUCHE, employé de commerce, 79, rue de Rivoli.
VACHER, fabricant de rubans, Saint-Etienne
VACHON (Marius), critique d'art et publiciste, 31, rue Monge.
VANEL (l'abbé), 4, rue Bernard-Palissy.
VARICLÉ, médecin-dentiste, 104, rue de Rivoli.
VARINARD (P.), architecte, 62, rue Bonaparte.
VERDIÉ, ingénieur civil, 75, rue de la Victoire.
VINOY (E.), représentant de commerce, rue Notre-Dame-de-Nazareth
abréviations :
L. H : Légion d'honneur
O. A. : Officier d'Académie
O. I. : Officier de l'Instruction publique
(Liste donnée par la brochure : Société amicale
des Forésiens, imp. Théolier, Saint-Etienne, 1888)
Février 1915
: les Foréziens de Paris
donnent une causerie-concert
au
profit des soldats foréziens blessés
(Le
Montbrisonnais du 13
février 1915)
 
(Le
Journal de Montbrison du 18 décembre 1915)

textes
et documentation
Joseph Barou
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novembre 2011 |
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